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9 janvier 2018

Alan Mirabelli : une carrière dédiée aux familles canadiennes

Robert Glossop, Ph. D.

Pendant plus d’une trentaine d’années, l’Institut Vanier de la famille a pu compter sur le talent et le dévouement d’Alan Mirabelli pour « promouvoir le bien-être des familles canadiennes ». Son engagement a contribué à la réputation d’excellence de l’organisme à titre de ressource précieuse d’envergure nationale, reconnu pour la qualité et la pertinence de l’information et des perspectives qu’il véhicule au sujet des familles au Canada.

Chapeautant les activités de gestion et d’administration de l’Institut, Alan a épaulé plusieurs conseils d’administration successifs pour les aider à faire face aux divers défis qu’ont en commun tous les organismes, ou à surmonter ceux qui touchent plus particulièrement les organismes de bienfaisance et sans but lucratif. Au fil des ans, les dirigeants de l’Institut ont toujours fait confiance à Alan pour ses connaissances et son point de vue sur de multiples processus organisationnels, notamment en ce qui a trait aux finances, aux budgets, aux pratiques en matière de comptabilité et de placement, aux activités de recrutement et de dotation, à la reddition de comptes devant le Parlement, sans oublier l’innovation technologique qui a suivi son cours au fil de ses années de service, lui qui a vu les dactylos IBM et autres téléphones à cadran céder le pas progressivement aux serveurs centralisés, aux logiciels de gestion organisationnelle et autres systèmes de sécurité informatique.

Toutes ces fonctions administratives avaient certainement leur importance pour les intervenants gravitant autour de l’organisme, mais le véritable héritage d’Alan auprès de l’Institut Vanier rayonne bien au-delà de ses murs, puisqu’il a réussi à mettre en relief tout ce que représente cet organisme, ainsi que les travaux de ses chercheurs et de ses auteurs. Comme directeur des communications, Alan a toujours insisté pour que l’Institut ne se contente pas d’attendre que les médias transmettent son message, mais pour qu’il se présente plutôt comme une ressource utile aux médias. Trop souvent, les organismes ayant pour mandat de colliger et de diffuser des renseignements à l’intention du public tiennent pour acquis que les « médias » leur réserveront automatiquement une place de choix au moment de publier un communiqué.

Le véritable héritage d’Alan auprès de l’Institut Vanier rayonne bien au-delà de ses murs, puisqu’il a réussi à mettre en relief tout ce que représente cet organisme, ainsi que les travaux de ses chercheurs et de ses auteurs.

Alan avait compris qu’il fallait une solide communauté d’intérêts pour réussir à diffuser du contenu pertinent, ce qui nécessitait d’investir dans des relations durables et réciproques avec les journalistes et les diffuseurs, fondées sur le respect et la confiance. Pour mettre en œuvre une telle stratégie de communication, Alan avait donc convaincu ses collègues de ne jamais mettre plus de quelques heures à répondre aux demandes des médias et, si l’Institut n’était pas en mesure d’y répondre directement, de consacrer le temps et l’énergie nécessaires pour trouver une source d’expertise fiable dans le milieu universitaire ou dans le secteur sans but lucratif. Avant même l’ère des « fausses nouvelles » (fake news), l’Institut Vanier s’était déjà imposé comme une ressource fiable et digne de confiance, ce qui lui permettait de toujours compter sur la collaboration des médias dans la réalisation de son mandat, soit d’informer et d’influencer des auditoires variés comme les enseignants et les étudiants de tous les niveaux, des leaders du monde des affaires, des intervenants au sein d’associations communautaires, des mécènes, des élus, des conseillers du secteur gouvernemental, sans oublier le public que nous avions pris l’habitude d’appeler « Monsieur et Madame Tout-le-monde ».

En travaillant étroitement avec les chercheurs universitaires de même qu’avec ses collègues de Statistique Canada, l’Institut a bientôt pu réunir un imposant corpus de données probantes sur le profil des familles, sur leurs habitudes et sur leurs perceptions. Ces renseignements résultaient d’études diverses émanant d’un vaste éventail de disciplines comme la sociologie, l’histoire, l’économie, la psychologie, la psychologie sociale, l’éducation, le travail social, l’économie domestique, la philosophie, l’éthique, l’administration publique, etc.

Dès lors, l’Institut bénéficiait de toute la légitimité voulue pour faire valoir son expertise sur les familles au Canada, leurs caractéristiques, le contexte dans lequel elles évoluent, et les perspectives à leur égard. En tant que directeur des communications, Alan devait toutefois trouver le moyen de diffuser efficacement cette information auprès d’un auditoire très diversifié, pour permettre à chacun d’envisager les familles avec tout le sérieux qu’elles méritent.

Dans cette optique, afin de mettre en relief les conséquences des décisions publiques sur la vie privée, tout comme les répercussions des choix privés sur la vie publique, l’Institut Vanier s’est non seulement employé à réunir un éventail de connaissances sur les politiques publiques et les tendances touchant la famille, mais aussi à faire ressortir la réalité qui se cache derrière les statistiques, et ce, en fonction des intérêts des divers auditoires auxquels ces conclusions étaient destinées et pour lesquels elles étaient imprimées et publiées, toujours dans un format accessible et attrayant, avec en point de mire une meilleure compréhension pour les Canadiens des raisons expliquant que la famille soit au cœur de toutes nos préoccupations.

Robert Glossop, Ph. D., a été directeur général de l’Institut Vanier de la famille (recherche et programmes). Il est membre du Réseau des anciens de l’Institut Vanier.


Publié le 9 janvier 2018