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La famille compte 2024 : nouvelle ressource sur la structure des familles, disponible dès maintenant

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La famille compte 2024 est disponible dès maintenant.

En bref : L’IMPACT DE LA COVID-19 sur les Autochtones ayant un problème de santé de longue durée ou une incapacité

Série En bref de l’Institut Vanier : Mobiliser la recherche sur les familles au Canada

Diana Gerasimov

23 février 2021

ÉTUDE : Hahmann, T. « Changements survenus dans la santé, l’accès aux services de santé et la capacité de respecter les obligations financières chez les Autochtones ayant un problème de santé de longue durée ou une incapacité depuis le début de la pandémie de COVID-19 », StatCan et la COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur, no 45-28-0001 au catalogue de Statistique Canada (1er février 2021). Lien : https://bit.ly/3azp1O9


La pandémie de COVID-19 a perturbé les services de santé et les programmes d’aide personnelle, entraînant des fermetures et la réduction des soins disponibles pour certaines familles. Or, les recherches montrent une prévalence plus élevée d’incapacités et de problèmes de santé préexistants chez les Autochtones au Canada, ce qui est susceptible d’accroître leur vulnérabilité aux effets sur la santé et aux répercussions socioéconomiques de la pandémie. Les conclusions de l’enquête ont également démontré les effets de la pandémie sur la capacité de répondre aux besoins fondamentaux, notamment les besoins en aliments et en logement, chez les Autochtones ayant une incapacité ou un problème de santé de longue durée.

De juin à juillet 2020, Statistique Canada a mené une enquête de production participative auprès de plus de 13 000 personnes de 15 ans et plus qui disaient avoir un problème de santé de longue durée ou une incapacité. Parmi les personnes qui ont répondu au questionnaire, environ 600 étaient membres des Premières Nations, Métis ou Inuits.

  • Davantage de participants autochtones que de participants non autochtones ayant une incapacité ou un problème de santé de longue durée ont fait état d’une détérioration de leur santé depuis le début de la pandémie de COVID-19.
  • Plus de 57 % des participants autochtones ayant une incapacité ou un problème de santé de longue durée ont déclaré que leur santé globale s’était détériorée comparativement à avant la pandémie, par rapport à 47 % des participants non autochtones.
  • Quelque 64 % des participants autochtones ayant une incapacité ou un problème de santé de longue durée ont affirmé que leur santé mentale était « beaucoup moins bonne » ou « un peu moins bonne ».
  • Les participants autochtones ayant une incapacité ou un problème de santé de longue durée étaient plus susceptibles de faire état de perturbations dans les services suivants : les soins médicaux ou dentaires (54 %), la physiothérapie, la massothérapie ou les traitements chiropratiques (40 %), les tests médicaux (38 %) ainsi que les services de conseil (32 %).
  • Plus de participants autochtones que de participants non autochtones ayant une incapacité ou un problème de santé de longue durée ont témoigné de répercussions « modérées » ou « majeures » sur leur capacité de répondre à leurs besoins essentiels depuis le début de la pandémie.
  • Plus de la moitié des participants autochtones ont signalé des répercussions « modérées » ou « majeures » sur leur capacité de répondre à leurs besoins en alimentation et en épicerie (54 %) ainsi qu’à leurs besoins en équipement de protection individuelle (52 %), un facteur qui revêt une importance capitale pour atténuer les risques de contracter la COVID-19.

Diana Gerasimov est titulaire d’un baccalauréat en communication et études culturelles de l’Université Concordia.

Consultez l’étude complète

 

Faits et chiffres : les familles autochtones au Canada

L’Institut Vanier de la famille reconnaît et valorise la place des familles autochtones au Canada, qui portent toute la richesse et le dynamisme des nations vivant sur le territoire depuis des temps immémoriaux1. À l’heure d’engager un dialogue avec les communautés autochtones pour jeter les bases d’un ensemble de données qui serviront à étayer un processus décisionnel factuel, nous reconnaissons l’importante diversité des réalités et des expériences des peuples autochtones, notamment les familles des Premières Nations, des Métis et des Inuits. Par conséquent, la présentation des données et des statistiques dans cette ressource est axée sur des groupes ciblés, dans la mesure du possible.

Comme toutes les familles du Canada, les familles autochtones se caractérisent par leur grande diversité et leur volonté de s’adapter ou de réagir aux tendances socioéconomiques, culturelles et contextuelles. Le document Faits et chiffres : les familles autochtones au Canada met en relief diverses données de Statistique Canada illustrant les réalités familiales propres aux Autochtones du Canada.

Quelques faits saillants2

  • En 2016, environ 977 000 Canadiens s’identifiaient aux Premières Nations, 758 000 aux Métis et 65 000 aux Inuits, soit des populations à croissance rapide qui devraient représenter collectivement 2,0 à 2,6 millions de personnes d’ici 2036.
  • En 2016, l’âge moyen parmi les Premières Nations (30,6 ans), les Métis (34,7 ans) et les Inuits (27,7 ans) au Canada était inférieur de près de dix ans à celui de leurs homologues non autochtones (40,9 ans).
  • En 2016, la proportion des enfants de 4 ans et moins vivant avec au moins un de leurs grands-parents était de 21 % chez les Premières Nations, de 11 % chez les Métis et de 23 % chez les Inuits (soit des proportions plus élevées que chez leurs homologues non autochtones, à 10 %).
  • En 2016, 23 % des Premières Nations, 9 % des Métis et 41 % des Inuits vivaient dans un logement surpeuplé, comparativement à 9 % chez leurs homologues non autochtones.
  • En 2016, plus de la moitié (51 %) de tous les enfants de 4 ans et moins en foyers d’accueil au Canada étaient Autochtones, même si ceux-ci ne représentaient que 7,7 % de tous les enfants de ce groupe d’âge.

 

Téléchargez le document Faits et chiffres : les familles autochtones au Canada (juin 2018), publié par l’Institut Vanier de la famille.

La terminologie employée pour désigner les peuples autochtones et leur identité est en constante évolution. Nous avons cherché à cerner et à privilégier la terminologie la plus actuelle tout en admettant qu’il existe toujours des préférences personnelles et diversifiées. Au fil de ce dialogue, n’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires, à l’adresse : publications@institutvanier.ca.

Notes


  1. Autorité sanitaire des Premières Nations (ASPN), « FNHA and the Truth and Reconciliation Commission Report » dans First Nations Health Authority Support for Truth and Reconciliation Recommendations (2015).
  2. Pour plus de détails sur les sources d’informations, consultez le feuillet de renseignements.

Fiche infographique : la diversité familiale au Canada (mise à jour au Recensement de 2016)

Téléchargez la fiche infographique La diversité familiale au Canada (mise à jour au Recensement de 2016).


 

Depuis plus de cinquante ans, l’Institut Vanier de la famille s’intéresse à la vie familiale et aux familles elles-mêmes au Canada. Au terme de ce demi-siècle consacré à l’étude des familles d’un océan à l’autre, de même qu’aux échanges et aux interactions avec celles-ci, un constat s’impose : la diversité des familles au Canada n’a d’égal que celle des gens qui les composent.

D’ailleurs, il n’y a là rien de nouveau, que l’on s’intéresse aux structures familiales, aux identités familiales, aux modes de cohabitation de la famille, aux modes de vie des familles, à la réalité familiale, ou encore aux traits individuels des membres de la famille, notamment leur appartenance ethnoculturelle, leur statut d’immigrant, leur orientation sexuelle ou leurs compétences diverses.

Nos vies, nos milieux de travail et nos collectivités bénéficient de la participation précieuse et unique de nos parents, nos enfants, nos grands-parents, nos arrière-grands-parents, nos oncles et nos tantes, nos frères et nos sœurs, nos cousins et nos amis ainsi que nos voisins. Selon le mot de l’ancien gouverneur général du Canada, Son Excellence le très honorable David Johnston, à l’occasion de la Conférence sur les familles au Canada 2015 : « Les familles, peu importe leur origine ou leur composition, apportent une couleur nouvelle et particulière à la tapisserie canadienne diversifiée. »

L’Institut Vanier a produit une fiche infographique sur la diversité familiale au Canada à partir des nouvelles données du Recensement de 2016.

Quelques faits saillants :

  • 66 % des familles au Canada comptent un couple marié, 18 % comptent un couple en union de fait, et 16 % sont des familles monoparentales, soit autant de structures familiales en perpétuelle évolution.
  • On compte 518 000 familles recomposées au pays, soit 12 % des couples avec enfants de moins de 25 ans.
  • Le Canada compte quelque 404 000 ménages multigénérationnels1, et près de 33 000 enfants canadiens vivent au sein d’un ménage sans génération intermédiaire2.
  • 1,7 million de personnes se réclament d’identité autochtone au Canada (Premières Nations : 58,4 %; Métis : 35,1 %; Inuits : 3,9 %; autres : 1,4 %; identités autochtones multiples : 1,3 %).
  • Au Canada, 360 000 couples vivent en union mixte3, soit 4,6 % de tous les couples mariés ou en union de fait.
  • Le Recensement de 2016 dénombre 73 000 familles formées d’un couple de même sexe. Parmi celles-ci, 12 % ont des enfants à la maison.
  • Le Canada compte 54 000 familles de militaires (soit 40 000 au sein de la Force régulière et 14 000 dans la Force de réserve).

 

Téléchargez la fiche infographique La diversité familiale au Canada (mise à jour au Recensement de 2016).

Cette publication bilingue présente un caractère intemporel puisqu’elle sera régulièrement mise à jour en fonction des nouvelles données (versions antérieures disponibles sur demande). Souscrivez à notre infolettre mensuelle pour rester au fait des actualités et vous renseigner au sujet des publications, des projets et des initiatives de l’Institut Vanier.

 

Notes


  1. Comptant au moins trois générations.
  2. En cohabitation avec les grands-parents sans la présence d’une génération intermédiaire (c’est-à-dire en l’absence des parents).
  3. Selon Statistique Canada, les unions mixtes désignent « les couples au sein desquels un conjoint ou partenaire fait partie d’un groupe de minorités visibles, mais pas l’autre, ainsi que les couples où les deux conjoints ou partenaires appartiennent à des groupes de minorités visibles différents ». Lien : http://bit.ly/1rf5Qw6

Faits et chiffres : les familles autochtones au Canada

Saviez-vous que le Canada compte plus de 1,4 million d’Autochtones, et que près des trois dixièmes d’entre eux sont des enfants? Saviez-vous que la moitié des enfants et des jeunes en famille d’accueil au pays sont des Autochtones, même s’ils ne représentent que 7 % de tous les enfants?

Comme toutes les familles du Canada, les familles autochtones se caractérisent par leur grande diversité et leur volonté de s’adapter ou de réagir aux tendances socioéconomiques, culturelles et contextuelles. Notre plus récente parution de la série « Faits et chiffres » met en relief diverses données de Statistique Canada illustrant les réalités familiales propres aux Autochtones du Canada.

Téléchargez le document Faits et chiffres : les familles autochtones au Canada publié par l’Institut Vanier de la famille.

 


Publié le 20 juin 2017