Le budget de la famille moderne : les familles des militaires et des vétérans au Canada

Diversifiées, fortes et résilientes, les familles des militaires et des vétérans au Canada jouent un rôle important dans la société, tout en conciliant leurs responsabilités professionnelles et familiales.

Les études démontrent que les familles des militaires et des vétérans sont exposées à peu près aux mêmes facteurs de stress financiers que leurs homologues civiles, comme les changements sur le plan du revenu familial ou de l’emploi, les perturbations ou les dépenses imprévues (p. ex. : les frais médicaux non remboursés, les saisies) et les événements charnières (p. ex. : le mariage, le divorce, la naissance d’un enfant).

Toutefois, le travail au sein des Forces armées canadiennes (FAC) comporte aussi certaines réalités propres à la vie militaire, notamment des niveaux plus élevés de mobilité, de séparation et de risques. Ces facteurs contribuent au caractère unique de la vie familiale des militaires, et peuvent entraîner à la fois des effets positifs sur les finances familiales (p. ex. : des avantages sociaux; un revenu et un emploi à temps plein relativement stables) et des effets négatifs (p. ex. : des coûts associés à la réinstallation et aux déploiements, des compromis sur le plan professionnel pour les conjoints des membres actifs des FAC, des difficultés associées à la transition des vétérans vers la vie civile et la main d’œuvre civile).

Ce numéro de la série Le budget de la famille moderne s’intéresse aux familles des militaires et des vétérans au Canada, en mettant l’accent sur les réalités et les aspirations uniques qui ont une incidence sur leurs revenus et leurs dépenses, leur épargne et leur endettement, ainsi que leur patrimoine et leurs avoirs nets.

Quelques faits saillants :

  • En 2018, plus de quatre membres des FAC sur dix (43 %) ont déclaré connaître certains problèmes financiers, 10 % d’entre eux citant ce problème comme étant le plus important auquel ils ont été confrontés au cours de la dernière année.
  • En 2018, parmi les membres des FAC qui ont été affectés à un nouvel emplacement, près de six sur dix (57 %) ont dit avoir vu leur situation financière se détériorer, principalement en raison de la variation du coût de la vie.
  • En 2016, les vétérans au Canada étaient moins susceptibles d’occuper un emploi (28 %) que les civils (20 %).
  • Les recherches montrent que, lors de la transition vers la vie civile, les vétérans de sexe féminin subissent une baisse moyenne de leur revenu beaucoup plus importante (baisse de 21 % entre l’année précédant leur libération et les trois premières années suivantes) par rapport aux vétérans de sexe masculin (baisse de 1 %).
  • Les études démontrent qu’en milieu de travail, les vétérans sont près de trois fois plus susceptibles que la population active en général de déclarer un problème de santé physique ou mentale à long terme ou une limitation des activités professionnelles liée à la santé (35 % et 13 %, respectivement).

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Recherche de Gaby Novoa et Nathan Battams

Les sources d’information sont fournies dans la version PDF de ce document.

 

Coup d’œil sur les grands-parents au Canada (mai 2019 – mise à jour)

Au Canada, les grands-parents forment un groupe très diversifié et plusieurs participent activement au bien-être de la famille et à son fonctionnement, notamment dans leurs rôles de mentors, d’éducateurs, d’aidants, de gardiens d’enfants, d’historiens, de guides spirituels et de « dépositaires de la mémoire familiale ».

Certes, la population du Canada est vieillissante et l’espérance de vie continue de s’allonger, c’est pourquoi il faut s’attendre à voir les grands-parents de plus en plus présents dans le quotidien de nombreuses familles au cours des prochaines années. Au Canada, le nombre d’aînés au sein de la population active ne cesse d’augmenter, et ceux-ci jouent un rôle de plus en plus senti sur le marché du travail. Cependant, ce virage entraîne aussi des répercussions pour les familles qui comptent sur les grands-parents pour s’occuper des petits-enfants ou d’autres membres de la famille. Par ailleurs, le cadre de vie des grands-parents continue de se transformer, à l’heure où ceux-ci sont de plus en plus nombreux à cohabiter avec les générations plus jeunes tout en contribuant aux ménages des familles.

Les données récemment publiées dans le cadre de l’Enquête sociale générale de 2017 nous ont permis de mettre à jour l’une de nos ressources les plus consultées, soit la publication Coup d’œil sur les grands-parents au Canada, qui propose un portrait statistique des grands-parents, de leurs relations familiales et de certaines des tendances socioéconomiques qui sont au cœur de cette évolution.

Quelques faits saillants :

  • En 2017, 47 % des Canadiens de 45 ans et plus étaient grands-parents, comparativement à 57 % en 19951.
  • En 2017, l’âge moyen des grands-parents était de 68 ans (contre 65 ans en 1995), alors que l’âge moyen des nouveaux grands-parents était de 51 ans pour les femmes et de 54 ans pour les hommes en 20172, 3.
  • En 2017, près de 8 % des grands-parents avaient 85 ans et plus; cette proportion s’établissait à 3 % en 19954.
  • En 2017, 5 % des grands-parents du Canada vivaient sous le même toit que leurs petits-enfants, soit une légère augmentation par rapport aux 4 % de 19955.
  • En 2017, les grands-parents nés à l’extérieur du Canada étaient plus de deux fois plus enclins que leurs homologues nés au Canada à cohabiter avec leurs petits-enfants (9 % et 4 %, respectivement), soit le résultat d’une interaction complexe entre le choix, la culture et le contexte6.

Téléchargez le document Coup d’œil sur les grands-parents au Canada (mai 2019) de l’Institut Vanier de la famille.

Battams, N. (2019). Coup d’oeil sur les grands-parents au Canada (mai 2019). L’institut Vanier de la famille. https://doi.org/10.61959/disx1332f


Publié le 28 mai 2019

1 Statistique Canada, « Histoire de famille : les grands-parents au Canada » dans Le Quotidien (7 février 2019). Lien : https://bit.ly/2SyX80d.
2 Ibidem
3 Aucunes données comparables ne peuvent être fournies puisque c’était la première fois que la question était posée dans l’Enquête sociale générale.
4 Ibidem
5 Statistique Canada, « Histoire de famille : les grands-parents au Canada ».
6 Ibidem

MISE À JOUR DE 2018 : Coup d’œil sur les familles des militaires et des vétérans au Canada

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Diversifiées, fortes et résilientes, les familles des militaires et des vétérans au Canada sont la fierté de notre pays. Les membres de ces familles assument des responsabilités importantes dans leurs milieux de travail, leurs collectivités et pour leur pays, et y entretiennent des relations enrichissantes.

La « vie militaire » est souvent caractérisée par la mobilité, l’éloignement et le risque de maladie, de blessure ou de mort. La « littératie militaire » favorise la compréhension des professionnels et des intervenants relativement aux réalités uniques des membres des Forces armées canadiennes (FAC), des vétérans et de leur famille, et de ce qui caractérise leur mode de vie. Afin d’accroître notre compréhension de ces familles et de leur réalité, l’Institut Vanier de la famille met en relief de nouvelles données et des travaux de recherche1 sur les familles des militaires et des vétérans au Canada en présentant une mise à jour de 2018 du document Coup d’œil sur les familles des militaires et des vétérans au Canada.

Les éloignements fréquents et la mobilité élevée touchent plusieurs familles de militaires

  • Chaque année au Canada, environ 10 000 familles de militaires déménagent en raison d’affectations (8 000 d’entre elles se réinstallant dans de nouvelles provinces), ce qui représente le quart de l’ensemble du personnel de la Force régulière au Canada.
  • En 2018, parmi les membres de la Force Régulière des FAC ayant été interrogés, près de trois membres sur dix (29 %) déclaraient avoir été relocalisés au moins quatre fois au cours de leur carrière en raison d’affectations militaires.
  • En 2017, les deux tiers des membres de la Force régulière déclaraient avoir été séparés de leur famille sur de longues périodes.

Les enfants des militaires sont touchés par les réinstallations, mais ils font preuve de résilience et la plupart d’entre eux s’adaptent rapidement

  • Des études montrent que si la plupart des enfants des militaires trouvent la réinstallation stressante, ils s’avèrent résilients et ce stress diminue généralement dans les six mois suivant le déménagement.
  • En 2016, seulement un dixième (10 %) des parents des FAC interrogés affirmaient que leurs enfants « avaient des difficultés à s’adapter après un déménagement/une réinstallation », tandis que près de la moitié (47 %) d’entre eux affirmaient qu’ils n’avaient éprouvé aucune difficulté.

La majorité des vétérans et de leur famille n’éprouvent aucune difficulté à faire la transition vers la vie civile

  • En 2016, les vétérans étaient plus nombreux à estimer plus facile que difficile leur transition vers la vie civile, tant pour eux-mêmes que pour leur famille.
    • 52 % affirmaient que la transition était « facile » pour eux-mêmes, contre 32 % qui la trouvaient plutôt « difficile ».
    • 57 % affirmaient que la transition était « facile » pour leur partenaire, contre 28 % qui la trouvaient plutôt « difficile ».
    • 60 % affirmaient que la transition était « facile » pour leurs enfants, contre 17 % qui la trouvaient plutôt « difficile ».
  • Près de neuf vétérans sur dix se disaient satisfaits ou très satisfaits de leur vie (86 %) et de leur famille (88 %).

Note


  1. Pour plus de détails sur les sources d’informations, consultez le document.

Le budget de la famille moderne : les étudiants au Canada

Téléchargez la fiche infographique Le budget de la famille moderne : les étudiants au Canada.


L’éducation postsecondaire représente un placement familial. Peu importe qui en assume les coûts, les études supérieures supposent certains choix qui ont parfois des répercussions importantes sur la vie des jeunes adultes ainsi que sur leur famille. Même si l’obtention d’un diplôme ou d’un certificat d’études favorise l’accès à l’emploi et à des revenus plus élevés, il n’en demeure pas moins que les études supérieures ont un coût dont il faut tenir compte. À cet égard, les familles sont souvent appelées à jouer un rôle de premier plan pour épauler les étudiants dans la gestion de leur budget.

À la lumière de nouvelles données d’enquête et d’analyse publiées par Statistique Canada, l’Institut Vanier a procédé à une mise à jour de sa fiche infographique sur les étudiants et le budget de la famille au Canada.

Quelques faits saillants…

  • Les droits de scolarité pour les étudiants canadiens de premier cycle s’élevaient à quelque 6 800 $ pour l’année universitaire 2018-2019, en sus des frais supplémentaires obligatoires d’environ 920 $.
  • Les six dixièmes des étudiants interrogés affirment que leurs parents, leur famille ou leur conjoint ont contribué à payer leurs études.
  • Parmi les parents qui disent financer les études de leurs enfants, 6 répondants sur 10 tirent ces ressources de leurs revenus courants.
  • Les six dixièmes des étudiants universitaires de première année au Canada ont bénéficié d’une bourse d’étude universitaire, et 71 % d’entre eux affirment que cette aide financière s’est révélée cruciale pour leur permettre de fréquenter l’université.
  • Le tiers des bacheliers interrogés qui traînaient une dette d’études à l’obtention de leur diplôme ont mis moins de trois ans à rembourser leur prêt étudiant.

 

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Faits et chiffres : Divorce, séparation et désunion au Canada

Les familles évoluent sans cesse et il en va de même des relations interpersonnelles qui sont au cœur de la vie de famille. Chaque année, des milliers de Canadiens entretiennent des liens qui sont autant de relations familiales engagées, et certains d’entre eux décident aussi d’élever des enfants ensemble. Or, certains sont forcés de mettre fin à leur relation pour divers motifs, ce qui se traduit par des transitions à la fois uniques et diversifiées, et parfois éprouvantes pour la famille.

Au fil de l’histoire canadienne, les différentes tendances qui ont caractérisé les unions ou les engagements (ainsi que les désunions et les désengagements) ont changé suivant l’évolution du contexte socioéconomique, culturel et légal. Même si les taux de divorce sont demeurés faibles durant la majeure partie du XXe siècle à cause des normes sociales contraignantes et du cadre légal en vigueur, il n’en demeure pas moins qu’une proportion croissante de familles ont connu une séparation, un divorce ou une autre forme de désunion, surtout depuis la libéralisation du divorce en vertu de la Loi sur le divorce de 1968 et des modifications subséquentes, en 1986.

Qu’il s’agisse d’une séparation, d’un divorce ou de la rupture d’un couple en union de fait, les membres de la famille seront éventuellement confrontés à diverses difficultés de nature affective, sociale, légale ou financière. Des études récentes montrent toutefois que les incidences sur les adultes et les enfants – ainsi que la capacité et le délai d’adaptation de ceux-ci – varient largement et se définissent en fonction du contexte qui prévaut après le divorce, et selon l’accessibilité de programmes et de services communautaires ou encore la disponibilité de renseignements, de ressources et de soutien au cours de la période transitoire.

En mai 2018, le gouvernement fédéral a proposé certaines modifications à la Loi sur le divorce afin d’atténuer l’aspect conflictuel des procédures judiciaires à la suite d’une séparation ou d’un divorce. Ces changements, qui doivent servir « l’intérêt supérieur de l’enfant »,visent entre autres à définir ce qu’on entend justement par « intérêt supérieur », à actualiser la terminologie qui était surtout axée sur le côté conflictuel (en privilégiant par exemple des termes comme ordonnance de parentage ou temps de parentage plutôt qu’accès ou garde d’enfant), à formuler des lignes directrices claires pour les situations où l’un des parents souhaite déménager avec un enfant, à faciliter la perception des paiements alimentaires, à consolider l’habileté des tribunaux à encadrer la violence familiale, et à obliger les avocats à proposer à leurs clients des services de résolution des différends familiaux (comme la médiation).

Pour faire écho à l’évolution du contexte social, culturel et légal, notre nouveau feuillet de renseignements repose sur les données de l’Enquête sociale générale1 pour jeter un regard sur la réalité familiale en lien avec les divorces, les séparations et les désunions au Canada.

Quelques faits saillants…

  • En 2017, environ 9 % des Canadiens de 15 ans ou plus étaient divorcés ou séparés (et ne vivaient pas en union libre), par rapport à 8 % en 1997.
  • En 2016, la facture totale en honoraires des avocats interrogés au Canada se situait en moyenne à 1 770 $ pour les cas de divorces non contestés et à 15 300 $ pour les cas de divorces contestés.
  • En 2011, près d’un cinquième des Canadiens (19 %) affirmaient que leurs parents étaient séparés ou divorcés, soit presque deux fois plus qu’en 2001 (10 %).
  • En 2011, les deux tiers (66 %) des Canadiens divorcés disaient ne pas avoir l’intention de se remarier (23 % étaient incertains à cet égard).

 

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Publié le 19 juillet 2018

 

Notes


  1. Les données les plus récentes à ce sujet remontent à 2011. Ce feuillet de renseignements sera mis à jour à partir des nouvelles données qui seront publiées à l’automne 2018.

Coup d’œil sur la diversité familiale au Canada (février 2018)

Téléchargez le document Coup d’œil sur la diversité familiale au Canada (février 2018).


Depuis plus de cinquante ans, l’Institut Vanier de la famille s’emploie à observer, à étudier et à analyser les tendances touchant les familles et la vie de famille au Canada. Dès la première heure, le constat a toujours été sans équivoque : la réalité des familles est à visages multiples, puisque leur diversité n’a d’égal que celle des gens qui les composent.

Et ce fut toujours le cas, peu importe que l’on s’intéresse aux familles du point de vue de leur structure, de leur identité familiale, de leur mode de cohabitation, de leur style de vie et de leurs réalités familiales, ou encore que l’on insiste sur les caractéristiques individuelles des membres de la famille, comme leurs antécédents ethnoculturels, leur statut d’immigrant, leur orientation sexuelle ou leurs aptitudes particulières.

En misant sur notre récente fiche infographique intitulée La diversité familiale au Canada (mise à jour au Recensement de 2016), notre nouvelle parution dans la série Coup d’œil sur les statistiques propose un portrait élargi et plus détaillé des familles modernes au Canada, et de certaines tendances qui contribuent à définir notre paysage familial dynamique et en constante évolution. À partir de notre analyse des données et des tendances actuelles, cet aperçu montre que la diversité demeure l’une des caractéristiques centrales de la vie familiale, qu’il s’agisse des familles d’hier et d’aujourd’hui ou de celles des générations à venir. Et cette réalité alimente le dynamisme de la société canadienne en pleine évolution.

Quelques faits saillants…

  • Selon Statistique Canada, le Canada comptait 9,8 millions de familles de recensement en 2016.
  • 66 % des familles au Canada comptent un couple marié, 18 % comptent un couple en union de fait, et 16 % sont des familles monoparentales, soit autant de structures familiales en perpétuelle évolution.
  • Le Québec se démarque des autres provinces canadiennes en ce qui concerne la formation des couples et des relations, puisqu’on y retrouvait une plus forte proportion de couples en union de fait que dans le reste du Canada en 2016 (40 % contre 16 % respectivement) et moins de couples mariés (60 % contre 84 % respectivement).
  • En 2016, le Canada comptait 1,7 million de personnes se réclamant d’identité autochtone, selon la répartition suivante : 58 % des Premières Nations, 35 % des Métis, 3,9 % des Inuits, 1,4 % d’une autre identité autochtone et 1,3 % d’identités autochtones multiples.
  • En 2016, 22 % des Canadiens déclaraient être nés à l’étranger (comparativement à 16 % en 1961).
  • En 2016, plus d’un cinquième des Canadiens (22 %) s’identifiaient à un groupe de minorité visible, dont les trois dixièmes étaient nés au Canada.
  • Le Recensement de 2016 dénombre 73 000 familles formées d’un couple de même sexe; parmi celles-ci, 12 % ont des enfants à la maison.
  • En 2016, le Canada comptait près de 404 000 ménages multigénérationnels, lesquels ont connu la plus forte croissance parmi tous les types de ménages depuis 2001 (+38 %).
  • En 2011, 22 % des grands-parents inuits, 14 % des grands-parents des Premières Nations et 5 % des grands-parents métis vivaient sous le même toit que leurs petits-enfants, comparativement à 3,9 % chez les grands-parents non autochtones.
  • En 2014, les personnes ayant au moins une incapacité représentaient le cinquième des Canadiens de 25 à 64 ans, et cette situation touchait davantage les femmes (23 %) que les hommes (18 %).
  • En 2014, plus du quart des Canadiens interrogés (27 %) considéraient la religion comme étant « très importante » dans leur vie.
  • Au Recensement de 2011 (plus récentes données disponibles), le quart des Canadiens interrogés n’avaient « pas d’appartenance religieuse » (contre 17 % en 2001).

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Le budget de la famille moderne : le revenu au Canada (janvier 2018)

À l’instar des familles elles-mêmes, le budget de la famille au Canada est à la fois diversifié, complexe et en constante évolution. À cet égard, le revenu familial ne fait pas exception. De fait, les données du Recensement de 2016 montrent que les revenus des ménages au Canada proviennent de sources diverses, et que les arrangements financiers sont appelés à changer au fil du temps, à mesure que les familles réagissent et s’adaptent aux forces socioéconomiques, culturelles et contextuelles en présence.

Compte tenu justement de sa nature complexe et multidimensionnelle, le budget de la famille demeure un concept parfois difficile à cerner. De fait, les paramètres qui influencent les finances familiales sont interdépendants plutôt qu’isolés : si le revenu de la famille est trop mince, il devient pratiquement impossible d’accumuler des économies; si les dépenses sont trop importantes, l’endettement n’est jamais bien loin; si les dettes s’accumulent, c’est le patrimoine familial qui en souffre. Et ainsi de suite… Toutefois, la question du budget de la famille comporte plusieurs aspects qui se révèlent particulièrement intéressants dans une perspective familiale.

Chaque ménage dispose d’un éventail unique de revenus pour répondre à ses différentes obligations, que ce soit au foyer ou dans la collectivité. Ces arrangements financiers ne sont pas fixes, mais évoluent plutôt au fil de l’existence en fonction du contexte familial et des ressources disponibles.

Afin de mieux comprendre ce volet, l’Institut Vanier fait paraître le document Le budget de la famille moderne : le revenu au Canada (janvier 2018).

Quelques faits saillants…

  • En 2015, le revenu total médian des ménages au Canada se chiffrait à environ 70 300 $ avant impôt (61 300 $ après impôt), et celui des particuliers atteignait 34 200 $ avant impôt (un peu moins de 30 900 $ après impôt).
  • Les revenus des ménages provenaient de sources diverses, notamment des revenus d’emploi (environ 71 % des Canadiens ont déclaré de tels revenus), des revenus de placement (30 %), des prestations du RPC ou de la RRQ (23 %), des prestations de la Sécurité de la vieillesse ou du Supplément de revenu garanti (18 %), des paiements de la Prestation fiscale canadienne pour enfants (11 %), des prestations de l’assurance-emploi (9 %), des prestations d’aide sociale (5 %), etc.
  • Certains groupes ont des revenus inférieurs à la moyenne nationale et affichent un taux de faible revenu plus marqué, notamment les femmes, les peuples des Premières Nations, les Inuits et les Métis, ainsi que les immigrants (particulièrement les immigrants récents et les résidents non permanents), les groupes de minorités visibles et les personnes ayant une incapacité.
  • En 2015, près du tiers (32 %) des couples mariés ou en union de fait au Canada ont empoché des revenus « relativement semblables », même si les femmes ont reçu en moyenne autour de 0,87 $ pour chaque dollar gagné par les hommes.
  • Le service de la dette occupe une portion moins importante du revenu des ménages par rapport aux décennies précédentes, alors que ce poste de dépenses est passé de 10,8 % en 1991 à 6,4 % en 2015.
  • Au Canada, un cinquième des aînés (19,8 %, soit 1,1 million de personnes) affirment avoir travaillé à un moment donné en 2015, soit près de deux fois plus qu’en 1995 (à 10,1 %).
  • De nombreux Canadiens de tous âges prévoient continuer de travailler passé l’âge de 65 ans pour s’assurer d’un revenu suffisant, et plus du tiers (36 %) déclaraient en 2014 que les revenus d’un travail régulier faisaient partie de leur planification financière à la retraite.

Le revenu au Canada paraît dans le cadre de la série Le budget de la famille moderne publiée par l’Institut Vanier, qui cible certains enjeux comme les revenus et les dépenses, l’épargne et l’endettement, ou encore le patrimoine et les avoirs nets. Les prochaines parutions dans la même série mettront en relief certaines réalités particulières en lien avec le budget de la famille, notamment chez les familles des militaires et des vétérans, les familles touchées par la mobilité, ainsi que les familles touchées par l’incapacité.

Cette publication bilingue sera régulièrement mise à jour en fonction des nouvelles données. Souscrivez à notre infolettre mensuelle pour connaître les mises à jour et les autres nouvelles concernant les publications, les projets et les initiatives de l’Institut Vanier.

Téléchargez le document Le budget de la famille moderne : le revenu au Canada publié par l’Institut Vanier de la famille.

 

Le budget de la famille moderne : les aînés au Canada

La population canadienne vieillit rapidement, si bien qu’un nombre croissant d’aînés au pays administrent aujourd’hui leurs finances familiales en fonction d’un contexte économique évolutif. Par conséquent, plusieurs d’entre eux choisissent de rester – ou de retourner – sur le marché du travail afin d’assumer leurs responsabilités financières, alors que d’autres s’en remettent plutôt à diverses sources de revenus pour répondre à leurs besoins.

Ajustant leurs aspirations et leurs stratégies financières selon cet environnement en constante évolution, les aînés et leur famille contribuent par le fait même à redéfinir les milieux de travail, le concept de la retraite ainsi que le contexte économique global. Afin de mieux comprendre la nature des liens qu’entretiennent les aînés avec le budget familial, l’Institut Vanier a produit un document intitulé Le budget de la famille moderne : les aînés au Canada, qui réunit un éventail de statistiques issues de sources diverses à propos des aînés et de leur bien-être économique, notamment en ce qui concerne l’emploi, le revenu, la retraite et l’endettement parmi cette tranche d’âge.

Quelques faits saillants…

  • En 2016, l’âge moyen des Canadiens à l’heure de la retraite se situait à 63,6 ans, suivant une progression modérée, mais constante depuis 1998 (alors à 60,9 ans).
  • Plus du tiers (36 %) des Canadiens en emploi considèrent les gains d’un emploi régulier au titre de leurs revenus éventuels à la retraite.
  • En 2015, les trois dixièmes des aînés canadiens disaient tirer des revenus d’emploi, ce taux étant encore plus marqué chez les aînés inuits (46 %).
  • En 2015, près d’un aîné sur sept vivait en fonction d’un faible revenu, soit presque quatre fois plus qu’en 1995. Parmi les aînés, la proportion était plus importante chez les femmes (17 % contre 12 % pour les hommes), chez les immigrants récents (22.2 %), ainsi que chez les personnes d’identité autochtone (21,5 %).
  • En 2015, près d’un cinquième des aînés au Canada considéraient leurs frais de logement comme « inabordables », alors qu’ils y consacraient plus de 30 % du revenu total mensuel moyen.
  • Près des quatre dixièmes des aînés interrogés au pays (37 %) prévoient léguer un héritage à leurs petits-enfants.

Cette publication bilingue sera régulièrement mise à jour en fonction des nouvelles données. Inscrivez-vous à notre infolettre mensuelle pour connaître les mises à jour et les autres nouvelles concernant les publications, les projets et les initiatives de l’Institut Vanier.

 

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Publié le 30 novembre 2017