Le RAPP et l’Institut Vanier ont publié un recueil de fiches infographiques sur la prestation de soins.
Type : Fiches infographiques et feuillets de renseignements
Fiche infographique : Soutenir les aidants en emploi constitue un investissement plutôt rentable
Le Programme de recherche sur les politiques et les pratiques relatives au vieillissement (RAPP) a publié de nouvelles données sur l’importance pour les entreprises de soutenir les aidants en emploi.
Fiche infographique : Soins familiaux et modalités de travail flexible
Le Programme de recherche sur les politiques et les pratiques relatives au vieillissement (RAPP) a publié de nouvelles données sur l’accès à des modalités de travail flexibles et leurs bienfaits.
Fiche infographique : Quelles répercussions les soins ont-ils sur le travail rémunéré des femmes et des hommes?
Le Programme de recherche sur les politiques et les pratiques relatives au vieillissement (RAPP) a publié de nouvelles données sur les répercussions que peuvent avoir les soins sur les Canadiens en emploi.
Fiche infographique : Qui sont les aidants en emploi au Canada?
Le Programme de recherche sur les politiques et les pratiques relatives au vieillissement publie de nouvelles données sur les aidants en emploi.
Journée nationale des proches aidants : Soutenir les aidants en emploi
Quelques statistiques sur les soins familiaux à l’occasion de la Journée nationale des proches aidants de 2022.
Coup d’œil sur les soins familiaux et le travail au Canada
Il y a fort à parier qu’un jour ou l’autre, chacun sera appelé à fournir des soins à un proche, et probablement à en recevoir aussi. En règle générale, c’est aux membres de la famille que reviennent d’abord ces responsabilités, c’est-à-dire celles de fournir et d’encadrer les soins, et parfois aussi d’en payer la note.
Les familles disposent d’une étonnante capacité d’adaptation et trouvent la plupart du temps divers moyens pour mener de front leurs multiples responsabilités, obligations et engagements sur les plans familial et professionnel. Cependant, il faut parfois beaucoup de temps, d’énergie et de ressources financières pour conjuguer les soins et le travail. À cet égard, les employeurs sont appelés à jouer un rôle important pour faciliter les choses grâce à des mesures d’adaptation et en faisant preuve d’innovation et de flexibilité.
Le document intitulé Coup d’œil sur les soins familiaux et le travail au Canada s’intéresse à certains contextes familiaux et tendances qui illustrent la « réalité des soins » au pays, en soulignant l’interrelation et la corrélation entre les diverses responsabilités liées à la famille, aux soins et au travail, ainsi que les liens d’interdépendance qui les unissent.
Quelques faits saillants…
- 28 % des Canadiens (8,1 millions de personnes) disent avoir fourni des soins à un ami ou à un proche ayant un problème de santé chronique, une incapacité ou des difficultés liées au vieillissement au cours de la dernière année.
- Les trois quarts des aidants familiaux (6,1 millions de personnes) faisaient partie de la population active durant la même période, ce qui représentait 35 % de TOUS les Canadiens en emploi.
- La plupart des aidants interrogés (83 %) évoquent leur expérience en termes positifs et 95 % indiquent qu’ils s’accommodent plutôt bien de leurs responsabilités liées aux soins.
- 44 % des aidants en emploi déclarent avoir manqué 8 ou 9 journées de travail en moyenne au cours des 12 derniers mois en raison de leur charge de soins.
- Plus du tiers des jeunes aidants (36 %) disent arriver en retard au travail, devoir partir plus tôt ou prendre congé pour veiller à leurs responsabilités d’aidants.
- Au pays, les pertes de productivité assumées par les employeurs en raison de l’absentéisme lié aux soins sont estimées à 5,5 milliards de dollars annuellement.
- Les études ont montré que les soins bénéficient aux aidants à plusieurs égards, notamment en leur procurant un sentiment d’épanouissement personnel, en donnant un sens et un but à leurs actions, en consolidant les relations familiales et en favorisant l’empathie et l’acquisition de compétences.
La conciliation harmonieuse des soins et du travail dépend de la volonté de l’employeur de comprendre, de respecter et de reconnaître que les circonstances familiales de l’employé nécessitent parfois une attention soutenue. Les études ont montré que l’adoption de politiques inclusives, flexibles et adaptées bénéficie autant aux employés qu’à leur employeur, et que ces retombées sont optimales lorsque l’employé comprend bien le processus de traitement des demandes individuelles d’accommodation ou de modalités de travail personnalisées.
Un jour ou l’autre, la grande majorité des Canadiens auront probablement à fournir des soins à leur entourage. De telles responsabilités ne sont pas toujours prévisibles et exigent une disponibilité qui empiète souvent sur les heures de travail. C’est en faisant preuve d’ouverture et d’innovation pour concilier les soins et le travail par une approche flexible qu’il sera possible de favoriser le mieux-être des employés et des employeurs tout en contribuant à l’économie et à la société.
Téléchargez le document Coup d’œil sur les soins familiaux et le travail au Canada publié par l’Institut Vanier de la famille.
Le budget de la famille moderne : les familles des militaires et des vétérans au Canada
Diversifiées, fortes et résilientes, les familles des militaires et des vétérans au Canada jouent un rôle important dans la société, tout en conciliant leurs responsabilités professionnelles et familiales.
Les études démontrent que les familles des militaires et des vétérans sont exposées à peu près aux mêmes facteurs de stress financiers que leurs homologues civiles, comme les changements sur le plan du revenu familial ou de l’emploi, les perturbations ou les dépenses imprévues (p. ex. : les frais médicaux non remboursés, les saisies) et les événements charnières (p. ex. : le mariage, le divorce, la naissance d’un enfant).
Toutefois, le travail au sein des Forces armées canadiennes (FAC) comporte aussi certaines réalités propres à la vie militaire, notamment des niveaux plus élevés de mobilité, de séparation et de risques. Ces facteurs contribuent au caractère unique de la vie familiale des militaires, et peuvent entraîner à la fois des effets positifs sur les finances familiales (p. ex. : des avantages sociaux; un revenu et un emploi à temps plein relativement stables) et des effets négatifs (p. ex. : des coûts associés à la réinstallation et aux déploiements, des compromis sur le plan professionnel pour les conjoints des membres actifs des FAC, des difficultés associées à la transition des vétérans vers la vie civile et la main d’œuvre civile).
Ce numéro de la série Le budget de la famille moderne s’intéresse aux familles des militaires et des vétérans au Canada, en mettant l’accent sur les réalités et les aspirations uniques qui ont une incidence sur leurs revenus et leurs dépenses, leur épargne et leur endettement, ainsi que leur patrimoine et leurs avoirs nets.
Quelques faits saillants :
- En 2018, plus de quatre membres des FAC sur dix (43 %) ont déclaré connaître certains problèmes financiers, 10 % d’entre eux citant ce problème comme étant le plus important auquel ils ont été confrontés au cours de la dernière année.
- En 2018, parmi les membres des FAC qui ont été affectés à un nouvel emplacement, près de six sur dix (57 %) ont dit avoir vu leur situation financière se détériorer, principalement en raison de la variation du coût de la vie.
- En 2016, les vétérans au Canada étaient moins susceptibles d’occuper un emploi (28 %) que les civils (20 %).
- Les recherches montrent que, lors de la transition vers la vie civile, les vétérans de sexe féminin subissent une baisse moyenne de leur revenu beaucoup plus importante (baisse de 21 % entre l’année précédant leur libération et les trois premières années suivantes) par rapport aux vétérans de sexe masculin (baisse de 1 %).
- Les études démontrent qu’en milieu de travail, les vétérans sont près de trois fois plus susceptibles que la population active en général de déclarer un problème de santé physique ou mentale à long terme ou une limitation des activités professionnelles liée à la santé (35 % et 13 %, respectivement).
Recherche de Gaby Novoa et Nathan Battams
Les sources d’information sont fournies dans la version PDF de ce document.
Faits et chiffres : La santé mentale maternelle au Canada
Téléchargez le document Faits et chiffres : La santé mentale maternelle au Canada
La santé et le bien-être maternels constituent un important enjeu de santé publique, et la santé mentale y tient un rôle clé. Selon les données recueillies, la plupart des nouvelles mères et des femmes enceintes se disent en bonne santé mentale et très satisfaites de leur vie, mais les cas de dépression post-partum (DPP) et d’anxiété sont courants au Canada.
La recherche démontre que la DPP et une santé mentale déficiente nuisent au bien-être des mères et, en l’absence de traitement, peuvent compromettre le développement du nourrisson (ex. : engendrer un faible poids à la naissance, une naissance prématurée, un risque accru de problèmes de santé mentale plus tard dans la vie de l’enfant), en plus d’accabler le partenaire et les autres membres de la famille (y compris les pères, qui courent un risque accru de dépression ou d’anxiété).
Heureusement, de nombreuses options de traitement efficaces et bien documentées peuvent aider les femmes à se rétablir, et les études démontrent que le soutien social et émotionnel des partenaires et des autres membres de la famille tout au long de la période périnatale contribue à réduire la probabilité de DPP et de troubles émotionnels, tant pour les mères que pour les nouveau-nés.
Le présent numéro de la série Faits et chiffres se penche sur la santé mentale des nouvelles mères et des femmes enceintes au Canada, tout en mettant l’accent sur le bien-être de la famille.
Quelques faits saillants :
- En 2018-2019, la plupart (60 %) des mères ayant récemment donné naissance à un enfant ont indiqué que leur santé mentale était excellente ou très bonne, alors que près du quart (23 %) ont déclaré éprouver des sentiments qui correspondant à la DPP ou à un trouble anxieux.
- En 2018-2019, 30 % des mères de moins de 25 ans ayant récemment donné naissance à un enfant ont déclaré éprouver des sentiments qui correspondent à la DPP ou à un trouble anxieux, comparativement à 23 % chez les nouvelles mères de 25 ans ou plus.
- En 2018-2019, près du tiers (32 %) des femmes récemment devenues mères ayant déclaré éprouver des sentiments qui correspondent à la DPP ou à un trouble anxieux disent avoir reçu un traitement à l’égard de leurs émotions ou de leur santé mentale depuis la naissance de leur enfant.
- La santé mentale maternelle est influencée par le statut socioéconomique : la recherche démontre des taux plus élevés de DPP et de symptômes de dépression chez les mères issues de groupes marginalisés, y compris les personnes ayant des incapacités; les mères récemment immigrées, les demandeuses d’asile et les réfugiées; et les mères s’identifiant comme Noires ou membre des Premières Nations.
- Les mères ayant vécu des expériences de vie difficiles courent également un risque accru de développer des troubles mentaux, comme celles qui vivent au sein d’un ménage en situation d’insécurité alimentaire ou en situation d’urgence ou conflictuelle, ainsi que celles ayant été victimes de violence (familiale, sexuelle et fondée sur le sexe) ou d’un désastre naturel.
Téléchargez le document Faits et chiffres : La santé mentale maternelle au Canada
Ce document sera régulièrement mis à jour afin de tenir compte des nouvelles données et études (les versions antérieures demeureront néanmoins disponibles à partir de notre section réservée aux feuillets de renseignements).
Les sources d’information sont disponibles dans la version PDF de ce document.
Faits et chiffres : Maison, foyer et finances familiales (mise à jour de 2019)
Le foyer est au cœur de la vie de famille. C’est là que les liens familiaux se forgent et évoluent tout au long de l’existence. C’est là aussi que prend racine une large part de nos souvenirs de famille. Les liens qui se tissent entre la famille et son foyer sont tributaires du contexte socioéconomique et culturel en constante évolution dans lequel nous vivons. Les choix de chacun quant à son lieu de résidence sont appelés à changer au fil du temps, c’est-à-dire au gré des attentes et des aspirations que l’on entretient au regard de ce contexte évolutif.
Afin de mieux comprendre la nature des liens qui unissent les familles à leur foyer, nous procédons à une mise à jour de notre fiche de renseignements intitulée « Maison et foyer au Canada », à laquelle nous intégrons cette fois de nouvelles données portant sur les finances familiales et le foyer.
Parmi les faits saillants, vous trouverez :
- En 2016, le coût de logement mensuel médian au Canada s’élevait respectivement à 1130 $ pour les ménages propriétaires et à 910 $ pour les ménages locataires.
- En 2016, 16 % des ménages propriétaires et 40 % des ménages locataires au Canada avaient des coûts de logement mensuels considérés non abordables.
- D’après de récentes estimations, il faut maintenant 13 ans à une personne moyenne de 25 à 34 ans pour économiser une mise de fonds de 20 % sur une maison à prix moyen au Canada, alors qu’il fallait 5 ans en 1976.
- De récentes estimations démontrent qu’une personne moyenne devrait gagner au moins 22,40 $ l’heure pour pouvoir se permettre de louer un appartement de deux chambres à prix moyen au Canada.
Ce document sera continuellement mis à jour afin de tenir compte des nouvelles données et études (les versions antérieures seront néanmoins disponibles à partir de notre section réservée aux fiches de renseignements).
Publié le 15 août 2019
Coup d’œil sur les grands-parents au Canada (mai 2019 – mise à jour)
Au Canada, les grands-parents forment un groupe très diversifié et plusieurs participent activement au bien-être de la famille et à son fonctionnement, notamment dans leurs rôles de mentors, d’éducateurs, d’aidants, de gardiens d’enfants, d’historiens, de guides spirituels et de « dépositaires de la mémoire familiale ».
Certes, la population du Canada est vieillissante et l’espérance de vie continue de s’allonger, c’est pourquoi il faut s’attendre à voir les grands-parents de plus en plus présents dans le quotidien de nombreuses familles au cours des prochaines années. Au Canada, le nombre d’aînés au sein de la population active ne cesse d’augmenter, et ceux-ci jouent un rôle de plus en plus senti sur le marché du travail. Cependant, ce virage entraîne aussi des répercussions pour les familles qui comptent sur les grands-parents pour s’occuper des petits-enfants ou d’autres membres de la famille. Par ailleurs, le cadre de vie des grands-parents continue de se transformer, à l’heure où ceux-ci sont de plus en plus nombreux à cohabiter avec les générations plus jeunes tout en contribuant aux ménages des familles.
Les données récemment publiées dans le cadre de l’Enquête sociale générale de 2017 nous ont permis de mettre à jour l’une de nos ressources les plus consultées, soit la publication Coup d’œil sur les grands-parents au Canada, qui propose un portrait statistique des grands-parents, de leurs relations familiales et de certaines des tendances socioéconomiques qui sont au cœur de cette évolution.
Quelques faits saillants :
- En 2017, 47 % des Canadiens de 45 ans et plus étaient grands-parents, comparativement à 57 % en 19951.
- En 2017, l’âge moyen des grands-parents était de 68 ans (contre 65 ans en 1995), alors que l’âge moyen des nouveaux grands-parents était de 51 ans pour les femmes et de 54 ans pour les hommes en 20172, 3.
- En 2017, près de 8 % des grands-parents avaient 85 ans et plus; cette proportion s’établissait à 3 % en 19954.
- En 2017, 5 % des grands-parents du Canada vivaient sous le même toit que leurs petits-enfants, soit une légère augmentation par rapport aux 4 % de 19955.
- En 2017, les grands-parents nés à l’extérieur du Canada étaient plus de deux fois plus enclins que leurs homologues nés au Canada à cohabiter avec leurs petits-enfants (9 % et 4 %, respectivement), soit le résultat d’une interaction complexe entre le choix, la culture et le contexte6.
Battams, N. (2019). Coup d’oeil sur les grands-parents au Canada (mai 2019). L’institut Vanier de la famille. https://doi.org/10.61959/disx1332f
Publié le 28 mai 2019
1 Statistique Canada, « Histoire de famille : les grands-parents au Canada » dans Le Quotidien (7 février 2019). Lien : https://bit.ly/2SyX80d.
2 Ibidem
3 Aucunes données comparables ne peuvent être fournies puisque c’était la première fois que la question était posée dans l’Enquête sociale générale.
4 Ibidem
5 Statistique Canada, « Histoire de famille : les grands-parents au Canada ».
6 Ibidem
MISE À JOUR DE 2018 : Coup d’œil sur les familles des militaires et des vétérans au Canada
Diversifiées, fortes et résilientes, les familles des militaires et des vétérans au Canada sont la fierté de notre pays. Les membres de ces familles assument des responsabilités importantes dans leurs milieux de travail, leurs collectivités et pour leur pays, et y entretiennent des relations enrichissantes.
La « vie militaire » est souvent caractérisée par la mobilité, l’éloignement et le risque de maladie, de blessure ou de mort. La « littératie militaire » favorise la compréhension des professionnels et des intervenants relativement aux réalités uniques des membres des Forces armées canadiennes (FAC), des vétérans et de leur famille, et de ce qui caractérise leur mode de vie. Afin d’accroître notre compréhension de ces familles et de leur réalité, l’Institut Vanier de la famille met en relief de nouvelles données et des travaux de recherche1 sur les familles des militaires et des vétérans au Canada en présentant une mise à jour de 2018 du document Coup d’œil sur les familles des militaires et des vétérans au Canada.
Les éloignements fréquents et la mobilité élevée touchent plusieurs familles de militaires
- Chaque année au Canada, environ 10 000 familles de militaires déménagent en raison d’affectations (8 000 d’entre elles se réinstallant dans de nouvelles provinces), ce qui représente le quart de l’ensemble du personnel de la Force régulière au Canada.
- En 2018, parmi les membres de la Force Régulière des FAC ayant été interrogés, près de trois membres sur dix (29 %) déclaraient avoir été relocalisés au moins quatre fois au cours de leur carrière en raison d’affectations militaires.
- En 2017, les deux tiers des membres de la Force régulière déclaraient avoir été séparés de leur famille sur de longues périodes.
Les enfants des militaires sont touchés par les réinstallations, mais ils font preuve de résilience et la plupart d’entre eux s’adaptent rapidement
- Des études montrent que si la plupart des enfants des militaires trouvent la réinstallation stressante, ils s’avèrent résilients et ce stress diminue généralement dans les six mois suivant le déménagement.
- En 2016, seulement un dixième (10 %) des parents des FAC interrogés affirmaient que leurs enfants « avaient des difficultés à s’adapter après un déménagement/une réinstallation », tandis que près de la moitié (47 %) d’entre eux affirmaient qu’ils n’avaient éprouvé aucune difficulté.
La majorité des vétérans et de leur famille n’éprouvent aucune difficulté à faire la transition vers la vie civile
- En 2016, les vétérans étaient plus nombreux à estimer plus facile que difficile leur transition vers la vie civile, tant pour eux-mêmes que pour leur famille.
- 52 % affirmaient que la transition était « facile » pour eux-mêmes, contre 32 % qui la trouvaient plutôt « difficile ».
- 57 % affirmaient que la transition était « facile » pour leur partenaire, contre 28 % qui la trouvaient plutôt « difficile ».
- 60 % affirmaient que la transition était « facile » pour leurs enfants, contre 17 % qui la trouvaient plutôt « difficile ».
- Près de neuf vétérans sur dix se disaient satisfaits ou très satisfaits de leur vie (86 %) et de leur famille (88 %).
Note
- Pour plus de détails sur les sources d’informations, consultez le document.
Le budget de la famille moderne : les étudiants au Canada
Téléchargez la fiche infographique Le budget de la famille moderne : les étudiants au Canada.
L’éducation postsecondaire représente un placement familial. Peu importe qui en assume les coûts, les études supérieures supposent certains choix qui ont parfois des répercussions importantes sur la vie des jeunes adultes ainsi que sur leur famille. Même si l’obtention d’un diplôme ou d’un certificat d’études favorise l’accès à l’emploi et à des revenus plus élevés, il n’en demeure pas moins que les études supérieures ont un coût dont il faut tenir compte. À cet égard, les familles sont souvent appelées à jouer un rôle de premier plan pour épauler les étudiants dans la gestion de leur budget.
À la lumière de nouvelles données d’enquête et d’analyse publiées par Statistique Canada, l’Institut Vanier a procédé à une mise à jour de sa fiche infographique sur les étudiants et le budget de la famille au Canada.
Quelques faits saillants…
- Les droits de scolarité pour les étudiants canadiens de premier cycle s’élevaient à quelque 6 800 $ pour l’année universitaire 2018-2019, en sus des frais supplémentaires obligatoires d’environ 920 $.
- Les six dixièmes des étudiants interrogés affirment que leurs parents, leur famille ou leur conjoint ont contribué à payer leurs études.
- Parmi les parents qui disent financer les études de leurs enfants, 6 répondants sur 10 tirent ces ressources de leurs revenus courants.
- Les six dixièmes des étudiants universitaires de première année au Canada ont bénéficié d’une bourse d’étude universitaire, et 71 % d’entre eux affirment que cette aide financière s’est révélée cruciale pour leur permettre de fréquenter l’université.
- Le tiers des bacheliers interrogés qui traînaient une dette d’études à l’obtention de leur diplôme ont mis moins de trois ans à rembourser leur prêt étudiant.
Téléchargez la fiche infographique Les étudiants et le budget familial au Canada.
Faits et chiffres : Divorce, séparation et désunion au Canada
Les familles évoluent sans cesse et il en va de même des relations interpersonnelles qui sont au cœur de la vie de famille. Chaque année, des milliers de Canadiens entretiennent des liens qui sont autant de relations familiales engagées, et certains d’entre eux décident aussi d’élever des enfants ensemble. Or, certains sont forcés de mettre fin à leur relation pour divers motifs, ce qui se traduit par des transitions à la fois uniques et diversifiées, et parfois éprouvantes pour la famille.
Au fil de l’histoire canadienne, les différentes tendances qui ont caractérisé les unions ou les engagements (ainsi que les désunions et les désengagements) ont changé suivant l’évolution du contexte socioéconomique, culturel et légal. Même si les taux de divorce sont demeurés faibles durant la majeure partie du XXe siècle à cause des normes sociales contraignantes et du cadre légal en vigueur, il n’en demeure pas moins qu’une proportion croissante de familles ont connu une séparation, un divorce ou une autre forme de désunion, surtout depuis la libéralisation du divorce en vertu de la Loi sur le divorce de 1968 et des modifications subséquentes, en 1986.
Qu’il s’agisse d’une séparation, d’un divorce ou de la rupture d’un couple en union de fait, les membres de la famille seront éventuellement confrontés à diverses difficultés de nature affective, sociale, légale ou financière. Des études récentes montrent toutefois que les incidences sur les adultes et les enfants – ainsi que la capacité et le délai d’adaptation de ceux-ci – varient largement et se définissent en fonction du contexte qui prévaut après le divorce, et selon l’accessibilité de programmes et de services communautaires ou encore la disponibilité de renseignements, de ressources et de soutien au cours de la période transitoire.
En mai 2018, le gouvernement fédéral a proposé certaines modifications à la Loi sur le divorce afin d’atténuer l’aspect conflictuel des procédures judiciaires à la suite d’une séparation ou d’un divorce. Ces changements, qui doivent servir « l’intérêt supérieur de l’enfant »,visent entre autres à définir ce qu’on entend justement par « intérêt supérieur », à actualiser la terminologie qui était surtout axée sur le côté conflictuel (en privilégiant par exemple des termes comme ordonnance de parentage ou temps de parentage plutôt qu’accès ou garde d’enfant), à formuler des lignes directrices claires pour les situations où l’un des parents souhaite déménager avec un enfant, à faciliter la perception des paiements alimentaires, à consolider l’habileté des tribunaux à encadrer la violence familiale, et à obliger les avocats à proposer à leurs clients des services de résolution des différends familiaux (comme la médiation).
Pour faire écho à l’évolution du contexte social, culturel et légal, notre nouveau feuillet de renseignements repose sur les données de l’Enquête sociale générale1 pour jeter un regard sur la réalité familiale en lien avec les divorces, les séparations et les désunions au Canada.
Quelques faits saillants…
- En 2017, environ 9 % des Canadiens de 15 ans ou plus étaient divorcés ou séparés (et ne vivaient pas en union libre), par rapport à 8 % en 1997.
- En 2016, la facture totale en honoraires des avocats interrogés au Canada se situait en moyenne à 1 770 $ pour les cas de divorces non contestés et à 15 300 $ pour les cas de divorces contestés.
- En 2011, près d’un cinquième des Canadiens (19 %) affirmaient que leurs parents étaient séparés ou divorcés, soit presque deux fois plus qu’en 2001 (10 %).
- En 2011, les deux tiers (66 %) des Canadiens divorcés disaient ne pas avoir l’intention de se remarier (23 % étaient incertains à cet égard).
Téléchargez le document Faits et chiffres : Divorce, séparation et désunion au Canada (PDF)
Publié le 19 juillet 2018
Notes
- Les données les plus récentes à ce sujet remontent à 2011. Ce feuillet de renseignements sera mis à jour à partir des nouvelles données qui seront publiées à l’automne 2018.
Coup d’œil sur la diversité familiale au Canada (février 2018)
Téléchargez le document Coup d’œil sur la diversité familiale au Canada (février 2018).
Depuis plus de cinquante ans, l’Institut Vanier de la famille s’emploie à observer, à étudier et à analyser les tendances touchant les familles et la vie de famille au Canada. Dès la première heure, le constat a toujours été sans équivoque : la réalité des familles est à visages multiples, puisque leur diversité n’a d’égal que celle des gens qui les composent.
Et ce fut toujours le cas, peu importe que l’on s’intéresse aux familles du point de vue de leur structure, de leur identité familiale, de leur mode de cohabitation, de leur style de vie et de leurs réalités familiales, ou encore que l’on insiste sur les caractéristiques individuelles des membres de la famille, comme leurs antécédents ethnoculturels, leur statut d’immigrant, leur orientation sexuelle ou leurs aptitudes particulières.
En misant sur notre récente fiche infographique intitulée La diversité familiale au Canada (mise à jour au Recensement de 2016), notre nouvelle parution dans la série Coup d’œil sur les statistiques propose un portrait élargi et plus détaillé des familles modernes au Canada, et de certaines tendances qui contribuent à définir notre paysage familial dynamique et en constante évolution. À partir de notre analyse des données et des tendances actuelles, cet aperçu montre que la diversité demeure l’une des caractéristiques centrales de la vie familiale, qu’il s’agisse des familles d’hier et d’aujourd’hui ou de celles des générations à venir. Et cette réalité alimente le dynamisme de la société canadienne en pleine évolution.
Quelques faits saillants…
- Selon Statistique Canada, le Canada comptait 9,8 millions de familles de recensement en 2016.
- 66 % des familles au Canada comptent un couple marié, 18 % comptent un couple en union de fait, et 16 % sont des familles monoparentales, soit autant de structures familiales en perpétuelle évolution.
- Le Québec se démarque des autres provinces canadiennes en ce qui concerne la formation des couples et des relations, puisqu’on y retrouvait une plus forte proportion de couples en union de fait que dans le reste du Canada en 2016 (40 % contre 16 % respectivement) et moins de couples mariés (60 % contre 84 % respectivement).
- En 2016, le Canada comptait 1,7 million de personnes se réclamant d’identité autochtone, selon la répartition suivante : 58 % des Premières Nations, 35 % des Métis, 3,9 % des Inuits, 1,4 % d’une autre identité autochtone et 1,3 % d’identités autochtones multiples.
- En 2016, 22 % des Canadiens déclaraient être nés à l’étranger (comparativement à 16 % en 1961).
- En 2016, plus d’un cinquième des Canadiens (22 %) s’identifiaient à un groupe de minorité visible, dont les trois dixièmes étaient nés au Canada.
- Le Recensement de 2016 dénombre 73 000 familles formées d’un couple de même sexe; parmi celles-ci, 12 % ont des enfants à la maison.
- En 2016, le Canada comptait près de 404 000 ménages multigénérationnels, lesquels ont connu la plus forte croissance parmi tous les types de ménages depuis 2001 (+38 %).
- En 2011, 22 % des grands-parents inuits, 14 % des grands-parents des Premières Nations et 5 % des grands-parents métis vivaient sous le même toit que leurs petits-enfants, comparativement à 3,9 % chez les grands-parents non autochtones.
- En 2014, les personnes ayant au moins une incapacité représentaient le cinquième des Canadiens de 25 à 64 ans, et cette situation touchait davantage les femmes (23 %) que les hommes (18 %).
- En 2014, plus du quart des Canadiens interrogés (27 %) considéraient la religion comme étant « très importante » dans leur vie.
- Au Recensement de 2011 (plus récentes données disponibles), le quart des Canadiens interrogés n’avaient « pas d’appartenance religieuse » (contre 17 % en 2001).
Téléchargez le document Coup d’œil sur la diversité familiale au Canada (février 2018).
Le budget de la famille moderne : le revenu au Canada (janvier 2018)
À l’instar des familles elles-mêmes, le budget de la famille au Canada est à la fois diversifié, complexe et en constante évolution. À cet égard, le revenu familial ne fait pas exception. De fait, les données du Recensement de 2016 montrent que les revenus des ménages au Canada proviennent de sources diverses, et que les arrangements financiers sont appelés à changer au fil du temps, à mesure que les familles réagissent et s’adaptent aux forces socioéconomiques, culturelles et contextuelles en présence.
Compte tenu justement de sa nature complexe et multidimensionnelle, le budget de la famille demeure un concept parfois difficile à cerner. De fait, les paramètres qui influencent les finances familiales sont interdépendants plutôt qu’isolés : si le revenu de la famille est trop mince, il devient pratiquement impossible d’accumuler des économies; si les dépenses sont trop importantes, l’endettement n’est jamais bien loin; si les dettes s’accumulent, c’est le patrimoine familial qui en souffre. Et ainsi de suite… Toutefois, la question du budget de la famille comporte plusieurs aspects qui se révèlent particulièrement intéressants dans une perspective familiale.
Chaque ménage dispose d’un éventail unique de revenus pour répondre à ses différentes obligations, que ce soit au foyer ou dans la collectivité. Ces arrangements financiers ne sont pas fixes, mais évoluent plutôt au fil de l’existence en fonction du contexte familial et des ressources disponibles.
Afin de mieux comprendre ce volet, l’Institut Vanier fait paraître le document Le budget de la famille moderne : le revenu au Canada (janvier 2018).
Quelques faits saillants…
- En 2015, le revenu total médian des ménages au Canada se chiffrait à environ 70 300 $ avant impôt (61 300 $ après impôt), et celui des particuliers atteignait 34 200 $ avant impôt (un peu moins de 30 900 $ après impôt).
- Les revenus des ménages provenaient de sources diverses, notamment des revenus d’emploi (environ 71 % des Canadiens ont déclaré de tels revenus), des revenus de placement (30 %), des prestations du RPC ou de la RRQ (23 %), des prestations de la Sécurité de la vieillesse ou du Supplément de revenu garanti (18 %), des paiements de la Prestation fiscale canadienne pour enfants (11 %), des prestations de l’assurance-emploi (9 %), des prestations d’aide sociale (5 %), etc.
- Certains groupes ont des revenus inférieurs à la moyenne nationale et affichent un taux de faible revenu plus marqué, notamment les femmes, les peuples des Premières Nations, les Inuits et les Métis, ainsi que les immigrants (particulièrement les immigrants récents et les résidents non permanents), les groupes de minorités visibles et les personnes ayant une incapacité.
- En 2015, près du tiers (32 %) des couples mariés ou en union de fait au Canada ont empoché des revenus « relativement semblables », même si les femmes ont reçu en moyenne autour de 0,87 $ pour chaque dollar gagné par les hommes.
- Le service de la dette occupe une portion moins importante du revenu des ménages par rapport aux décennies précédentes, alors que ce poste de dépenses est passé de 10,8 % en 1991 à 6,4 % en 2015.
- Au Canada, un cinquième des aînés (19,8 %, soit 1,1 million de personnes) affirment avoir travaillé à un moment donné en 2015, soit près de deux fois plus qu’en 1995 (à 10,1 %).
- De nombreux Canadiens de tous âges prévoient continuer de travailler passé l’âge de 65 ans pour s’assurer d’un revenu suffisant, et plus du tiers (36 %) déclaraient en 2014 que les revenus d’un travail régulier faisaient partie de leur planification financière à la retraite.
Le revenu au Canada paraît dans le cadre de la série Le budget de la famille moderne publiée par l’Institut Vanier, qui cible certains enjeux comme les revenus et les dépenses, l’épargne et l’endettement, ou encore le patrimoine et les avoirs nets. Les prochaines parutions dans la même série mettront en relief certaines réalités particulières en lien avec le budget de la famille, notamment chez les familles des militaires et des vétérans, les familles touchées par la mobilité, ainsi que les familles touchées par l’incapacité.
Cette publication bilingue sera régulièrement mise à jour en fonction des nouvelles données. Souscrivez à notre infolettre mensuelle pour connaître les mises à jour et les autres nouvelles concernant les publications, les projets et les initiatives de l’Institut Vanier.
Le budget de la famille moderne : les aînés au Canada
La population canadienne vieillit rapidement, si bien qu’un nombre croissant d’aînés au pays administrent aujourd’hui leurs finances familiales en fonction d’un contexte économique évolutif. Par conséquent, plusieurs d’entre eux choisissent de rester – ou de retourner – sur le marché du travail afin d’assumer leurs responsabilités financières, alors que d’autres s’en remettent plutôt à diverses sources de revenus pour répondre à leurs besoins.
Ajustant leurs aspirations et leurs stratégies financières selon cet environnement en constante évolution, les aînés et leur famille contribuent par le fait même à redéfinir les milieux de travail, le concept de la retraite ainsi que le contexte économique global. Afin de mieux comprendre la nature des liens qu’entretiennent les aînés avec le budget familial, l’Institut Vanier a produit un document intitulé Le budget de la famille moderne : les aînés au Canada, qui réunit un éventail de statistiques issues de sources diverses à propos des aînés et de leur bien-être économique, notamment en ce qui concerne l’emploi, le revenu, la retraite et l’endettement parmi cette tranche d’âge.
Quelques faits saillants…
- En 2016, l’âge moyen des Canadiens à l’heure de la retraite se situait à 63,6 ans, suivant une progression modérée, mais constante depuis 1998 (alors à 60,9 ans).
- Plus du tiers (36 %) des Canadiens en emploi considèrent les gains d’un emploi régulier au titre de leurs revenus éventuels à la retraite.
- En 2015, les trois dixièmes des aînés canadiens disaient tirer des revenus d’emploi, ce taux étant encore plus marqué chez les aînés inuits (46 %).
- En 2015, près d’un aîné sur sept vivait en fonction d’un faible revenu, soit presque quatre fois plus qu’en 1995. Parmi les aînés, la proportion était plus importante chez les femmes (17 % contre 12 % pour les hommes), chez les immigrants récents (22.2 %), ainsi que chez les personnes d’identité autochtone (21,5 %).
- En 2015, près d’un cinquième des aînés au Canada considéraient leurs frais de logement comme « inabordables », alors qu’ils y consacraient plus de 30 % du revenu total mensuel moyen.
- Près des quatre dixièmes des aînés interrogés au pays (37 %) prévoient léguer un héritage à leurs petits-enfants.
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Publié le 30 novembre 2017
Faits et chiffres : les familles et la santé mentale au Canada
La plupart des familles sont confrontées à la santé mentale un jour ou l’autre, qu’il s’agisse de troubles mentaux vécus personnellement par un ou plusieurs des leurs, ou par l’entremise des soins prodigués à quelqu’un d’autre. La plupart du temps, les personnes touchées par la maladie mentale réussiront à s’en remettre avec le soutien et les traitements adéquats1. À cet égard, les familles jouent souvent un rôle de premier plan par leur aide directe et leur soutien au chapitre de l’encadrement et du financement des soins.
Notre nouvelle fiche de renseignements propose un aperçu des incidences de la santé mentale sur les familles au Canada, notamment en ce qui a trait à la prévalence des troubles mentaux au sein des familles, aux facteurs déterminants ainsi qu’au rôle de la famille pour favoriser la prise en charge en santé mentale.
Notes
- Centre de toxicomanie et de santé mentale, Mental Illness and Addiction: Facts and Statistics (s.d.) (page consultée le 20 septembre 2017). Lien : http://bit.ly/2jLyV6Y
Coup d’œil sur les familles et l’alimentation au Canada
L’alimentation est au cœur de la vie de famille. Il s’agit bien sûr d’une nécessité biologique dont dépendent la survie et le bien-être, mais le portrait est en fait beaucoup plus large… Les choix alimentaires sont-ils seulement guidés par des caprices et des préférences individuelles? Bien souvent, l’alimentation n’est pas étrangère à l’identité culturelle, communautaire et familiale. Et parfois, ces choix nous sont en quelque sorte imposés en fonction de l’accessibilité et de la disponibilité des aliments.
Peu importe la situation, les familles parviennent à s’adapter et à réagir pour répondre aux besoins nutritionnels de chacun. Certaines familles ont souvent l’occasion de manger ensemble, et les repas familiaux sont alors l’occasion de « moduler » ces relations familiales en procurant un cadre favorable à l’expression des dynamiques internes, qu’il s’agisse de déléguer les responsabilités pour faire la cuisine, de discuter des prochaines vacances ou de négocier la corvée de vaisselle… D’autres familles sont plutôt contraintes de manger « sur le pouce », parfois en raison d’horaires chargés ou à cause des impératifs de la mobilité pour le travail.
Le document intitulé Coup d’œil sur les familles et l’alimentation au Canada jette un regard sur l’évolution des rapports qu’entretient la famille avec l’alimentation au pays, en mettant notamment en lumière diverses études et statistiques au sujet des repas familiaux, des habitudes alimentaires, de la nutrition, de la sécurité alimentaire, etc.
Quelques faits saillants…
- En 2017, plus des six dixièmes des Canadiens interrogés (62 %) disent souper en famille au moins cinq fois par semaine.
- Au Canada, plus du quart des personnes interrogées en 2017 (26 %) s’accordent pour dire qu’il leur est « impossible de préparer des repas ou de manger à la maison en raison des impératifs de la conciliation travail-vie personnelle ».
- Selon les plus récentes données, 12 % des ménages au Canada (1,3 million) ont été affectés par l’insécurité alimentaire en 2014, soit 3,2 millions de personnes.
- Plus de la moitié (52 %) des Inuits de l’Inuit Nunangat1 âgés de 25 ans ou plus vivaient au sein d’un ménage touché par l’insécurité alimentaire en 2012.
- En 2015, les ménages au Canada ont dépensé en moyenne 8 600 $ en épicerie, soit une hausse de 9,9 % par rapport à 2010.
- Devant la hausse des prix, les quatre dixièmes des répondants qui trouvent que la facture d’épicerie s’alourdit affirment devoir faire des compromis dans leurs choix pour une saine alimentation.
- D’après une étude menée en 2017, plus des trois quarts des Canadiens négligent de consommer le nombre recommandé de portions quotidiennes de fruits et légumes recommandées par le Guide alimentaire canadien, ce qui entraîne un fardeau socioéconomique annuel estimé à 4,39 milliards de dollars.
- Pour le seul mois de mars 2016, plus de 863 000 personnes ont eu recours aux banques alimentaires au Canada (soit 28 % de plus qu’en 2008), et les familles avec enfants représentaient 40 % des ménages ayant eu recours à une telle aide.
- Des travaux de recherche révèlent que la malnutrition généralisée qu’ont connue les enfants autochtones ayant fréquenté les pensionnats indiens au Canada a eu des incidences multigénérationnelles (qui persistent aujourd’hui) sur la santé et le bien-être de leurs enfants et petits-enfants, accentuant ainsi la prévalence de maladies chroniques.
Cette publication bilingue sera régulièrement mise à jour en fonction des nouvelles données. Inscrivez-vous à notre infolettre mensuelle pour connaître les mises à jour et les autres nouvelles concernant les publications, les projets et les initiatives de l’Institut Vanier.
Cette publication de la série Coup d’œil sur les statistiques est dédiée à David Northcott, CM, OM, directeur général retraité de la banque alimentaire Winnipeg Harvest, et fondateur de l’Association canadienne des banques alimentaires et de l’Association manitobaine des banques alimentaires. David a récemment achevé son deuxième mandat complet au sein du conseil d’administration de l’Institut Vanier. Toute l’équipe de l’Institut a largement bénéficié de son enthousiasme, de son dévouement pour le bien-être de la famille, ainsi que de sa grande générosité.
Notes
- Selon Statistique Canada : « Inuit Nunangat est la patrie des Inuits du Canada. Elle comprend les communautés incluses dans les quatre régions inuites : Nunatsiavut (la côte nord du Labrador), Nunavik (Nord du Québec), le territoire du Nunavut et la région Inuvialuit des Territoires du Nord-Ouest. Ensemble, ces régions englobent le territoire traditionnellement habité par les Inuits au Canada. » Lien : http://bit.ly/2xQYE0A
Fiche infographique : les couples modernes au Canada
Si les familles évoluent au fil des générations, c’est aussi le cas des relations de couple, qui représentent un volet central du « paysage familial » au Canada. Ces changements perpétuels sont tributaires de certaines forces socioéconomiques, culturelles et contextuelles en évolution, qui façonnent la vie de famille et vice-versa.
Fréquentations, mariages, cohabitation, unions de fait : il y a autant de façons de s’unir (ou de se désunir) qu’il y a de couples… Néanmoins, certaines tendances se dessinent au pays à l’heure où les structures familiales se diversifient, où les couples se forment de plus en plus tardivement dans la vie, et où le budget familial repose sur une base plus égalitaire.
En fonction des nouvelles données du Recensement de 2016, l’Institut Vanier de la famille a produit une fiche infographique illustrant la situation des couples modernes au Canada.
Quelques faits saillants…
- En 2016, les couples mariés représentaient 79 % de l’ensemble des couples au Canada (par rapport à 93 % en 1981).
- Le quart des Canadiens « jamais mariés » n’ont pas l’intention de le faire.
- En 2016, les couples en union de fait représentaient 21 % de l’ensemble des couples au Canada (comparativement à 6 % en 1981).
- La proportion des personnes dans la vingtaine qui vivent en couple a fondu de près de moitié depuis 1981, tant chez les femmes (passant de 59 % à 37 %) que chez les hommes (de 45 % à 25 %).
- En 2016, les familles recomposées représentaient 12,4 % de l’ensemble des familles formées d’un couple ayant des enfants de moins de 25 ans au Canada (par rapport à 12,6 % en 2011).
- Le Canada compte 73 000 couples de même sexe, dont 12 % élèvent des enfants.
- En 2011, un cinquième des Canadiens interrogés affirmaient que leurs parents étaient soit séparés, soit divorcés (par rapport à 10 % en 2001).
- La proportion de personnes vivant au sein d’unions mixtes a pratiquement doublé, passant de 2,6 % en 1991 à 4,6 % en 20111.
- En 2014, 69 % des couples avec enfants comptaient sur deux soutiens (comparativement à 36 % en 1976).
Notes
- D’après Statistique Canada, les unions mixtes désignent « les couples au sein desquels un conjoint ou partenaire fait partie d’un groupe de minorités visibles, mais pas l’autre, ainsi que les couples où les deux conjoints ou partenaires appartiennent à des groupes de minorités visibles différents ».
Faits et chiffres : les familles et les loisirs actifs au Canada (mise à jour de 2017)
Qu’il s’agisse d’une baignade à la plage en été, de glissades en hiver ou de sports structurés l’année durant, plusieurs familles privilégient un mode de vie physiquement actif dans le cadre de leurs loisirs, ce qui peut favoriser le bien-être individuel et familial. Toutefois, il est de plus en plus inquiétant de constater que le niveau d’activité physique de plusieurs Canadiens demeure en deçà du seuil recommandé, souvent à cause d’horaires trop chargés ou faute de passer un peu trop de temps « devant un écran ».
Pour en apprendre davantage sur les moyens mis en œuvre par les Canadiens de tous âges afin de rester en forme tout en s’amusant, consultez notre fiche de renseignements actualisée portant sur les familles et les loisirs actifs au Canada!
Téléchargez le document Faits et chiffres : les familles et les loisirs actifs au Canada publié par l’Institut Vanier de la famille.
Publié le 25 juillet 2017
Coup d’œil sur les hommes, le travail et les relations familiales au Canada
Depuis un demi-siècle, la paternité a connu une évolution radicale, d’un océan à l’autre, suivant l’adaptation progressive des hommes en réaction au cadre socioéconomique, culturel et contextuel. Au cours de cette période, les hommes ont entretenu des rapports changeants avec le monde du travail en cherchant à assumer leurs rôles multiples à la maison et à l’extérieur. Leur réalité s’est modulée en fonction de nombreux facteurs, notamment les normes et les attentes culturelles, la situation familiale, l’incapacité, diverses tendances démographiques, sans oublier la participation accrue des femmes au marché du travail.
Dans bien des cas, les pères des générations précédentes se limitaient au rôle « traditionnel » de pourvoyeur. En contrepartie, les pères modernes sont plus enclins à assumer diverses responsabilités liées aux soins ou à la gestion des tâches ménagères. Ce faisant, les papas de toutes les régions du Canada contribuent à redéfinir et à remodeler les liens entre le travail et la paternité.
Quelques faits saillants…
- La chasse gardée des hommes dans le rôle de pourvoyeur est moins généralisée qu’auparavant. En 2014, 79 % des familles à un seul soutien formées d’un couple avec enfants comptaient sur le père comme pourvoyeur, contre 96 % en 1976.
- Les hommes représentent une portion croissante des travailleurs à temps partiel. En 2016, la gent masculine représentait le quart (25 %) des travailleurs canadiens à temps partiel de 25 à 54 ans, par rapport à 15 % en 1986.
- La proportion des hommes n’ayant jamais été mariés est en hausse. En 2011, plus de la moitié des Canadiens de 30 à 34 ans (54 %) déclaraient ne s’être jamais mariés, contre seulement 15 % en 1981.
- Au Canada, beaucoup d’hommes assument des responsabilités de soins. En 2012, les hommes représentaient près de la moitié (46 %) de tous les aidants au pays. Parmi ceux-ci, 11 % consacraient une vingtaine d’heures ou plus hebdomadairement à leur charge d’aidant.
- Plusieurs hommes souhaiteraient être des pères au foyer. Près des quatre dixièmes des hommes interrogés (39 %) préféreraient rester à la maison pour y assumer leurs responsabilités parentales.
- De nombreux hommes participent aux tâches domestiques et aux activités connexes. Parmi les répondants, près de la moitié des pères nord-américains (45 %) affirment être la « personne faisant le plus souvent l’épicerie » au sein du ménage.
- Les modalités de travail flexibles contribuent à l’équilibre travail-vie personnelle. Plus des huit dixièmes (81 %) des pères qui travaillent à plein temps en fonction d’un horaire flexible se disent satisfaits de leur équilibre travail-vie personnelle, comparativement à 76 % chez ceux qui ne bénéficient pas d’un tel avantage.
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Coup d’œil sur le vieillissement de la population et les relations intergénérationnelles au Canada
Le vieillissement de la population canadienne s’accélère et les aînés occupent une proportion démographique de plus en plus importante. Malgré les défis sur le plan sociétal, cette situation contribue par ailleurs à multiplier les possibilités en matière de relations intergénérationnelles, puisque les jeunes sont plus susceptibles de côtoyer des aînés. Le vieillissement de la population affecte non seulement les liens familiaux, mais aussi le paysage socioéconomique, culturel et contextuel où les familles évoluent.
À partir des plus récentes statistiques du Recensement de 2016, le document Coup d’œil sur le vieillissement de la population et les relations intergénérationnelles au Canada adopte une perspective familiale en jetant un regard sur l’horizon démographique évolutif au pays. Comme en témoignent ces données, le vieillissement de la population s’intensifie et la durée de vie au-delà de 65 ans tend à se prolonger, alors que nos parents, nos grands-parents et même nos arrière-grands-parents continuent d’assumer des rôles importants au sein des familles, au travail et dans les collectivités.
Quelques faits saillants…
- Le Canada compte plus d’aînés que jamais auparavant. On recense plus de 5,9 millions de personnes de 65 ans ou plus au pays, soit une hausse de 20 % depuis 2011. Les aînés sont désormais plus nombreux que les enfants (5,8 millions).
- Le Nunavut est la région canadienne ayant la plus faible moyenne d’âge. Les enfants représentent le tiers (33 %) de la population du Nunavut.
- Les Canadiens ont plus de chances qu’avant de passer le cap de 65 ans. En 2012, les neuf dixièmes des Canadiens pouvaient espérer atteindre l’âge de 65 ans, contre seulement six dixièmes en 1925.
- Le nombre de ménages multigénérationnels est en hausse. En 2011, 1,3 million de personnes vivaient au sein de ménages multigénérationnels au Canada, soit une hausse de 40 % par rapport à 2001.
- Les aînés au travail sont de plus en plus nombreux. Le taux de participation des aînés au marché du travail a plus que doublé, passant de 6 % en 2000 à 14 % en 2016.
- Le vieillissement de la population se répercute sur le budget de la famille au Canada. On estime qu’environ 750 milliards de dollars seront légués aux Canadiens de 50 à 75 ans au cours de la prochaine décennie.
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Téléchargez le document Coup d’œil sur le vieillissement de la population et les relations intergénérationnelles au Canada publié par l’Institut Vanier de la famille.
Coup d’œil sur les femmes, le travail et la famille au Canada
Le Canada compte plus de 18 millions de femmes (9,8 millions d’entre elles étant des mères), dont plusieurs assument de multiples responsabilités à la maison, au travail et au sein de leur collectivité. Depuis plusieurs générations, les femmes au Canada entretiennent des rapports changeants avec le monde du travail, et cette situation évolue et se renouvelle encore et toujours. La réalité des femmes est très différente de celle des hommes à cet égard et se caractérise par une grande diversité parmi les femmes elles-mêmes, où entrent en ligne de compte de nombreux facteurs en lien notamment avec les normes et les attentes culturelles, le statut familial, l’incapacité et certaines caractéristiques démographiques.
Afin de mieux comprendre les réalités multiples et évolutives des femmes au Canada par rapport au travail et à la famille, l’Institut Vanier de la famille a publié Coup d’œil sur les femmes, le travail et la famille au Canada. Ce document sert de complément à notre ligne du temps intitulée Cinquante ans : les femmes, le travail et la famille au Canada, qui illustre visuellement les expériences diversifiées des femmes au Canada en lien avec le travail et la famille.
Quelques faits saillants…
- Parmi les femmes du principal groupe d’âge actif (25 à 54 ans), la proportion des femmes sur le marché du travail a connu une hausse considérable au fil des générations, passant de 35 % en 1964 à 82 % en 2016.
- Le taux d’emploi varie en fonction des différentes catégories parmi les femmes du principal groupe d’âge actif, notamment chez les immigrantes récentes (53 %), les femmes se réclamant d’identité autochtone (67 %) et les femmes ayant une incapacité (de 52 à 56 % selon les sous-groupes d’âge).
- En moyenne, les gains horaires moyens des femmes sans enfants sont 12 % plus élevés que celles avec enfants. On parle parfois de « taxe à la maternité » pour évoquer cet écart salarial.
- En 2016, près du tiers (32 %) des travailleuses à temps partiel de 25 à 44 ans disaient travailler à temps partiel pour pouvoir prendre soin des enfants.
- 70 % des mères ayant un enfant de 5 ans ou moins occupaient un emploi en 2015, contre seulement 32 % en 1976.
- Au Québec, à peine 11 % de toutes les nouvelles mères n’ont pas bénéficié de prestations de congé parental ou de maternité en 2013, comparativement à 36 % dans le reste du Canada. Cet écart s’explique par les différents critères d’admissibilité à l’assurance-emploi d’une province à l’autre.
- Au Canada, 72 % de toutes les mères interrogées se disent satisfaites de leur équilibre travail-vie personnelle, mais cette proportion recule à 63 % chez les mères qui assument aussi une charge d’aidante familiale.
- 75 % des mères en emploi ayant accès à des modalités de travail flexibles se disent satisfaites de leur équilibre travail-vie personnelle, contre seulement 69 % chez celles qui n’y ont pas accès.
Cette publication bilingue sera régulièrement mise à jour en fonction des nouvelles données. Inscrivez-vous à notre lettre d’information électronique mensuelle pour connaître les mises à jour et les autres nouvelles concernant les publications, les projets et les initiatives de l’Institut Vanier.
Téléchargez le document Coup d’œil sur les femmes, le travail et la famille au Canada publié par l’Institut Vanier de la famille.
Publié le 9 mai 2017
Fiche infographique – Les femmes, les soins et le travail au Canada
Les soins sont une réalité qui touche le quotidien de nombreuses familles au Canada. La plupart des personnes faisant partie d’une famille ont déjà eu – ou auront – à fournir des soins à un ami ou à un proche touché par une maladie chronique, une incapacité ou un problème lié au vieillissement. Cependant, il n’existe pas d’uniformité quant à la réalité et au vécu des aidants canadiens, compte tenu des facteurs socioéconomiques, culturels et contextuels qui déterminent qui sera appelé à prodiguer des soins, quels types de soins seront requis, et quelles seront les répercussions de la coexistence des soins et du travail.
Depuis une génération, l’écart s’est resserré entre les hommes et les femmes du point de vue des aidants familiaux, mais il n’en demeure pas moins que la représentation féminine a toujours été prépondérante, ce qui s’avère encore aujourd’hui. Par ailleurs, des études ont montré que les femmes consacrent en moyenne plus de temps que les hommes aux responsabilités de soins, et qu’elles sont plus susceptibles de subir des répercussions négatives découlant de leur charge de soins.
Notre nouvelle fiche infographique sur Les femmes, les soins et le travail au Canada illustre les liens entre les soins et le travail du point de vue des femmes au Canada.
Quelques faits saillants :
- Parmi les Canadiennes en général, 30 % des femmes affirment avoir prodigué des soins en 2012.
- Les femmes de 45 ans ou plus estiment avoir consacré environ 5,8 années aux responsabilités de soins durant leur vie, par rapport à 3,4 années pour les hommes.
- Les femmes sont beaucoup plus nombreuses que les hommes à déclarer consacrer 20 heures ou plus par semaine à la prestation de soins (17 % et 11 %, respectivement).
- Au Canada, environ 72 % des aidantes âgées de 45 à 65 ans occupent aussi un emploi.
- Les femmes vivent diverses répercussions sur le plan professionnel en lien avec leur charge de soins : 30 % d’entre elles disent avoir perdu au moins une journée complète de travail, 6,4 % affirment avoir soit démissionné, soit perdu leur emploi, soit devancé leur retraite, et 4,7 % admettent avoir refusé une offre d’emploi ou une promotion.
- Selon les estimations, les pertes salariales cumulatives des aidants se chiffraient globalement à 221 millions de dollars annuellement chez les femmes (de 2003 à 2008) à cause de l’absentéisme, de la réduction des heures de travail ou de la cessation d’emploi.
- Parmi les femmes qui bénéficient de modalités de travail flexibles, près de la moitié (47 %) craignent d’utiliser ces options qui, selon elles, pourraient avoir des incidences néfastes sur leur cheminement professionnel.
Téléchargez la fiche infographique de l’Institut Vanier de la famille portant sur Les femmes, les soins et le travail au Canada.
Coup d’œil sur la santé mentale en milieu de travail au Canada
Nous sommes tous confrontés à la maladie mentale à un moment ou à un autre de notre vie, que ce soit personnellement ou par l’entremise d’un membre de la famille, d’un ami, d’un voisin ou d’un collègue. Les problèmes de santé mentale peuvent avoir des répercussions importantes sur le plan individuel, mais ils risquent aussi, par un biais préjudiciable, de « s’infiltrer » en milieu de travail, dans les collectivités, au sein de l’économie et dans l’ensemble de la société, si bien que personne n’en sort indemne. Dans un tel contexte, il importe d’aborder le soutien en santé mentale dans une perspective multidimensionnelle qui soit suffisamment élargie pour répondre à la diversité des problèmes auxquels ces mesures sont destinées.
Les préjugés constituent toujours un obstacle aux soins pour les personnes touchées par la maladie mentale, parmi lesquelles plusieurs bénéficient de soins et du soutien des membres de leur famille.
Dans ce fascicule de la série Coup d’œil sur les statistiques, l’Institut Vanier de la famille s’intéresse à la santé mentale, aux familles et au travail, soit trois volets fondamentaux de l’existence qui entretiennent des interactions et des interrelations complexes ayant des incidences sur le bien-être.
Quelques données :
- Les quatre dixièmes des Canadiens ont au moins un membre de leur famille ayant un problème de santé mentale.
- Chaque semaine, au moins 500 000 travailleurs canadiens sont inaptes au travail en raison de problèmes de santé mentale.
- Les troubles mentaux concernent environ 30 % de toutes les réclamations pour invalidité et représentent 70 % des coûts en réclamations pour invalidité.
- Les préjugés persistent toujours puisqu’un cinquième des employés canadiens interrogés pensent qu’il dépend « entièrement de la volonté de chacun » de donner prise ou non à la maladie mentale.
- Parmi les répondants, les quatre dixièmes des travailleurs canadiens affirment qu’ils n’en parleraient pas à leur gestionnaire s’ils souffraient d’un trouble de santé mentale.
- Plus de 70 % des Canadiens dont la vie a été affectée par les problèmes de santé mentale d’un membre de la famille disent lui avoir fourni des soins, et 68 % d’entre eux affirment n’avoir été aucunement embarrassés par les difficultés de leurs proches à cet égard.
Téléchargez le document Coup d’œil sur la santé mentale en milieu de travail au Canada publié par l’Institut Vanier de la famille.
Ligne du temps – Cinquante ans : les hommes, le travail et la famille au Canada
La paternité au Canada a beaucoup évolué au cours du dernier demi-siècle, alors que les hommes ont délaissé progressivement le rôle de « pourvoyeur » pour se consacrer davantage aux responsabilités entourant les soins, cherchant de plus en plus à assumer en parallèle leurs diverses responsabilités au travail, à la maison et au sein de leurs collectivités.
À l’occasion de la fête des Pères de 2016, nous avons créé une ligne du temps qui s’échelonne sur 50 ans pour illustrer ces tendances et mettre en relief les profils socioéconomiques, culturels et contextuels qui influencent la paternité et les relations familiales – et vice-versa. En voici quelques exemples :
- Les pères sont de plus en plus nombreux à prendre congé pour s’occuper des nouveau-nés. Plus du quart des nouveaux pères au Canada (27 %) se sont prévalus d’un congé parental rémunéré en 2014 (ou avaient l’intention de le faire), alors qu’à peine 3 % d’entre eux en avaient fait autant en 2000.
- Le nombre de « pères au foyer » est en hausse. En 2014, les pères représentaient environ 11 % des parents au foyer, comparativement à seulement 1 % en 1976.
- Les pères de jeunes enfants s’absentent plus souvent du travail pour des motifs familiaux. En 2015, les pères d’enfants de moins de 5 ans ont déclaré s’être absentés du travail en moyenne 2,0 journées annuellement en raison de leurs responsabilités personnelles ou familiales, par rapport à 1,2 journée en 2009.
- Les « pères seuls » en situation de faible revenu sont moins nombreux. En 2008, l’incidence de faible revenu se situait à 7 % lorsque la famille monoparentale était dirigée par un homme, par rapport à 18 % en 1976.
- Les pères participent de plus en plus aux tâches domestiques. Les hommes qui affirment participer aux tâches ménagères y consacraient en moyenne 184 minutes par jour en 2010, comparativement à 171 minutes en 1998.
- Les pères qui bénéficient de modalités de travail flexibles se disent plus satisfaits quant à l’équilibre travail-vie personnelle. Parmi les pères ayant des enfants de moins de 18 ans et travaillant à plein temps selon un horaire flexible, le taux de satisfaction à l’égard de l’équilibre entre le travail et la vie personnelle en 2012 atteignait 81 %, comparativement à 76 % de ceux qui n’avaient pas accès à cette flexibilité.
- Une proportion croissante des enfants considèrent qu’il est facile de discuter avec leur papa. En 2013-2014, 66 % des filles de 11 ans et 75 % des garçons du même âge affirmaient qu’il était facile de discuter avec leur père de sujets préoccupants, par rapport à 56 % chez les filles et à 72 % chez les garçons deux décennies auparavant.
Cette publication bilingue présente un caractère intemporel puisqu’elle sera régulièrement mise à jour en fonction des nouvelles données. Inscrivez-vous à notre lettre électronique mensuelle pour connaître les mises à jour et les autres nouvelles concernant les publications, les projets et les initiatives de l’Institut Vanier.
Amusez-vous à découvrir notre nouvelle ligne du temps, et bonne fête des Pères aux quelque 8,6 millions de papas du Canada!
Fiche infographique : La diversité familiale au Canada en 2016
Le 15 mai prochain souligne la Journée internationale des familles. Il s’agit d’une journée spéciale qui illustre l’importance de la famille pour les sociétés du monde entier. Nos vies, nos milieux de travail et nos collectivités bénéficient de la participation précieuse et unique de nos parents, nos enfants, nos grands-parents, nos arrière-grands-parents, nos oncles et nos tantes, nos frères et nos sœurs, nos cousins et nos amis ainsi que nos voisins, c’est-à-dire tous ces gens qui nous sont chers (et qui nous le rendent bien).
Ce moment de réflexion sur les quelque 9,9 millions de familles au Canada est aussi l’occasion de constater qu’il n’existe tout simplement pas de modèle familial uniformisé : les familles sont aussi diversifiées et uniques que les personnes qui les composent, et elles contribuent toutes autant qu’elles sont au paysage familial du Canada.
Cette année, pour la Journée internationale des familles, nous avons produit une fiche infographique qui donne une sorte d’« instantané » des familles modernes au Canada, en mettant en relief certains traits de cette diversité :
- 67 % des familles au Canada sont formées de couples mariés, 17 % de couples en union libre et 16 % sont des familles monoparentales – les structures familiales évoluant sans cesse;
- le pays compte 464 000 familles reconstituées, soit 13 % de tous les couples avec enfants;
- on dénombre 363 000 ménages de trois générations ou plus, ainsi qu’environ 53 000 foyers caractérisés par l’« absence d’une génération » (où les enfants et les grands-parents cohabitent sans la présence d’une génération intermédiaire);
- au Canada, 1,4 million de personnes se réclament d’identité autochtone (61 % des Premières Nations, 32 % des Métis, 4,2 % des Inuits, 1,9 % d’autres peuples autochtones et 0,8 % d’identités autochtones multiples);
- 360 000 couples forment des unions mixtes1 au Canada, ce qui représente 4,6 % de tous les couples mariés ou en union libre;
- le Recensement de 2011 répertoriait 65 000 couples homosexuels, dont 9,4 % élevaient des enfants;
- 68 000 personnes au Canada sont membres de la Force régulière des FAC et la moitié d’entre elles ont des enfants de moins de 18 ans.
Téléchargez la fiche infographique « La diversité familiale au Canada en 2016 »
1 Selon Statistique Canada, les unions mixtes désignent « les couples au sein desquels un conjoint ou partenaire fait partie d’un groupe de minorités visibles, mais pas l’autre, ainsi que les couples où les deux conjoints ou partenaires appartiennent à des groupes de minorités visibles différents ».
Ligne du temps – Cinquante ans : les femmes, le travail et la famille au Canada
Même si les mères au Canada ont toujours joué un rôle central dans la vie de famille, il ne fait aucun doute que le contexte socioéconomique, culturel et contextuel évolue sans cesse, tout comme l’influence qu’il exerce sur la maternité, et vice-versa.
Par rapport aux générations précédentes, les mères sont de plus en plus nombreuses à conjuguer des responsabilités familiales et professionnelles, et les interrelations dynamiques qui existent entre les femmes, le travail et la famille continuent de se renouveler. À l’occasion de la fête des Mères 2016, nous avons créé une ligne du temps échelonnée sur 50 ans pour illustrer ces interrelations dans une perspective élargie, en mettant en relief certaines tendances à long terme ayant émergé au fil du dernier demi-siècle, notamment :
- une croissance du taux de participation des femmes au marché du travail, lequel est passé de 40 % en 1968 à 82 % en 2014, chez les femmes âgées de 25 à 54 ans;
- une progression constante du nombre de mères en situation de « pourvoyeur », qui représentaient 21 % des familles formées d’un couple ayant un seul revenu en 2014, comparativement à 4 % en 1976;
- un recul marqué de l’incidence de faible revenu chez les mères seules, ce taux étant passé de 54 % en 1976 à 21 % en 2008;
- une baisse du taux de fécondité, qui s’établissait à 3,94 enfants par femme en plein baby-boom (1959), pour chuter à 1,61 enfant en 2011;
- une hausse constante de l’âge moyen des femmes à la naissance d’un premier enfant, soit de 24,3 ans en 1974 à 28,5 ans en 2011;
- une augmentation du temps que les mères consacrent à leurs familles, soit 421 minutes par jour (7 heures) en 2010, par rapport à 403 minutes par jour (6,7 heures) en 1986.
Cette publication bilingue présente un caractère intemporel puisqu’elle sera régulièrement mise à jour en fonction des nouvelles données. Inscrivez-vous à notre lettre électronique mensuelle pour connaître les mises à jour et les autres nouvelles concernant les publications, les projets et les initiatives de l’Institut Vanier.
Découvrez notre nouvelle ligne du temps et bonne fête des Mères aux quelque 9,8 millions de mamans du Canada!
Ligne du temps : Les familles au Canada depuis 50 ans
Il y a un demi-siècle, il aurait été difficile d’imaginer la société et les familles d’aujourd’hui, et encore plus de les comprendre.
Les familles et la vie de famille sont toujours plus diversifiées et plus complexes, mais la famille demeure la pierre d’assise de notre société et le moteur de notre économie, et occupe toujours une place centrale dans nos vies.
Grâce à notre nouvelle ligne du temps, découvrez comment les familles et la réalité familiale ont évolué au Canada depuis 50 ans!
Téléchargez la ligne du temps intitulée Les familles au Canada depuis 50 ans.