Maude Pugliese est professeure agrégée à l’Institut national de la recherche scientifique (Université du Québec) au sein du programme en études des populations et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en expériences financières des familles et inégalités de patrimoine. Elle est également directrice scientifique du Partenariat de recherche Familles en mouvance, qui regroupe des dizaines de personnes engagées dans la recherche et la pratique afin d’étudier les changements qu’ont connus les familles et leurs répercussions au Québec. Maude est également directrice de l’Observatoire des réalités familiales du Québec/Famili@, un organisme de mobilisation des connaissances qui s’emploie à diffuser les recherches les plus récentes sur les questions familiales au Québec, en des termes accessibles à un large public. Ses travaux de recherche actuels portent sur la transmission intergénérationnelle du patrimoine et des pratiques de gestion des finances, les inégalités de genre en matière d’actifs et de dettes, ainsi que sur l’influence des nouveaux régimes intimes (séparation, remariage, cohabitation, polyamour, etc.) sur les idéaux et les tendances quant à l’accumulation de richesses.
Topic : finances
Coup d’œil sur la recherche : Modes de cohabitation et abordabilité du logement chez les jeunes adultes au Canada
Conclusions d’une étude sur les difficultés auxquelles se butent les jeunes adultes provenant de l’étranger en matière de logement
Coup d’œil sur la recherche : Failles dans les droits des migrantes enceintes en emploi au Canada
Résumé d’une étude sur les femmes enceintes ou ayant donné naissance à un enfant alors qu’elles avaient un statut d’immigration précaire
Fiche infographique : Soutenir les aidants en emploi constitue un investissement plutôt rentable
Le Programme de recherche sur les politiques et les pratiques relatives au vieillissement (RAPP) a publié de nouvelles données sur l’importance pour les entreprises de soutenir les aidants en emploi.
Coup d’œil sur la recherche : La parentalité et les répercussions sexospécifiques de la perte d’emploi
Conclusions d’une étude sur les répercussions sexospécifiques de la perte d’emploi
Fiche infographique : Quelles répercussions les soins ont-ils sur le travail rémunéré des femmes et des hommes?
Le Programme de recherche sur les politiques et les pratiques relatives au vieillissement (RAPP) a publié de nouvelles données sur les répercussions que peuvent avoir les soins sur les Canadiens en emploi.
Coup d’œil sur la recherche : Dynamiques familiales et écart de revenu entre les sexes au Canada
Résumé de recherche sur les familles, l’égalité des sexes et le revenu au Canada.
Coup d’œil sur les grands-parents au Canada (mai 2019 – mise à jour)
Au Canada, les grands-parents forment un groupe très diversifié et plusieurs participent activement au bien-être de la famille et à son fonctionnement, notamment dans leurs rôles de mentors, d’éducateurs, d’aidants, de gardiens d’enfants, d’historiens, de guides spirituels et de « dépositaires de la mémoire familiale ».
Certes, la population du Canada est vieillissante et l’espérance de vie continue de s’allonger, c’est pourquoi il faut s’attendre à voir les grands-parents de plus en plus présents dans le quotidien de nombreuses familles au cours des prochaines années. Au Canada, le nombre d’aînés au sein de la population active ne cesse d’augmenter, et ceux-ci jouent un rôle de plus en plus senti sur le marché du travail. Cependant, ce virage entraîne aussi des répercussions pour les familles qui comptent sur les grands-parents pour s’occuper des petits-enfants ou d’autres membres de la famille. Par ailleurs, le cadre de vie des grands-parents continue de se transformer, à l’heure où ceux-ci sont de plus en plus nombreux à cohabiter avec les générations plus jeunes tout en contribuant aux ménages des familles.
Les données récemment publiées dans le cadre de l’Enquête sociale générale de 2017 nous ont permis de mettre à jour l’une de nos ressources les plus consultées, soit la publication Coup d’œil sur les grands-parents au Canada, qui propose un portrait statistique des grands-parents, de leurs relations familiales et de certaines des tendances socioéconomiques qui sont au cœur de cette évolution.
Quelques faits saillants :
- En 2017, 47 % des Canadiens de 45 ans et plus étaient grands-parents, comparativement à 57 % en 19951.
- En 2017, l’âge moyen des grands-parents était de 68 ans (contre 65 ans en 1995), alors que l’âge moyen des nouveaux grands-parents était de 51 ans pour les femmes et de 54 ans pour les hommes en 20172, 3.
- En 2017, près de 8 % des grands-parents avaient 85 ans et plus; cette proportion s’établissait à 3 % en 19954.
- En 2017, 5 % des grands-parents du Canada vivaient sous le même toit que leurs petits-enfants, soit une légère augmentation par rapport aux 4 % de 19955.
- En 2017, les grands-parents nés à l’extérieur du Canada étaient plus de deux fois plus enclins que leurs homologues nés au Canada à cohabiter avec leurs petits-enfants (9 % et 4 %, respectivement), soit le résultat d’une interaction complexe entre le choix, la culture et le contexte6.
Battams, N. (2019). Coup d’oeil sur les grands-parents au Canada (mai 2019). L’institut Vanier de la famille. https://doi.org/10.61959/disx1332f
Publié le 28 mai 2019
1 Statistique Canada, « Histoire de famille : les grands-parents au Canada » dans Le Quotidien (7 février 2019). Lien : https://bit.ly/2SyX80d.
2 Ibidem
3 Aucunes données comparables ne peuvent être fournies puisque c’était la première fois que la question était posée dans l’Enquête sociale générale.
4 Ibidem
5 Statistique Canada, « Histoire de famille : les grands-parents au Canada ».
6 Ibidem
Le budget de la famille moderne : les étudiants au Canada
Téléchargez la fiche infographique Le budget de la famille moderne : les étudiants au Canada.
L’éducation postsecondaire représente un placement familial. Peu importe qui en assume les coûts, les études supérieures supposent certains choix qui ont parfois des répercussions importantes sur la vie des jeunes adultes ainsi que sur leur famille. Même si l’obtention d’un diplôme ou d’un certificat d’études favorise l’accès à l’emploi et à des revenus plus élevés, il n’en demeure pas moins que les études supérieures ont un coût dont il faut tenir compte. À cet égard, les familles sont souvent appelées à jouer un rôle de premier plan pour épauler les étudiants dans la gestion de leur budget.
À la lumière de nouvelles données d’enquête et d’analyse publiées par Statistique Canada, l’Institut Vanier a procédé à une mise à jour de sa fiche infographique sur les étudiants et le budget de la famille au Canada.
Quelques faits saillants…
- Les droits de scolarité pour les étudiants canadiens de premier cycle s’élevaient à quelque 6 800 $ pour l’année universitaire 2018-2019, en sus des frais supplémentaires obligatoires d’environ 920 $.
- Les six dixièmes des étudiants interrogés affirment que leurs parents, leur famille ou leur conjoint ont contribué à payer leurs études.
- Parmi les parents qui disent financer les études de leurs enfants, 6 répondants sur 10 tirent ces ressources de leurs revenus courants.
- Les six dixièmes des étudiants universitaires de première année au Canada ont bénéficié d’une bourse d’étude universitaire, et 71 % d’entre eux affirment que cette aide financière s’est révélée cruciale pour leur permettre de fréquenter l’université.
- Le tiers des bacheliers interrogés qui traînaient une dette d’études à l’obtention de leur diplôme ont mis moins de trois ans à rembourser leur prêt étudiant.
Téléchargez la fiche infographique Les étudiants et le budget familial au Canada.
Le budget de la famille moderne : les aînés au Canada
La population canadienne vieillit rapidement, si bien qu’un nombre croissant d’aînés au pays administrent aujourd’hui leurs finances familiales en fonction d’un contexte économique évolutif. Par conséquent, plusieurs d’entre eux choisissent de rester – ou de retourner – sur le marché du travail afin d’assumer leurs responsabilités financières, alors que d’autres s’en remettent plutôt à diverses sources de revenus pour répondre à leurs besoins.
Ajustant leurs aspirations et leurs stratégies financières selon cet environnement en constante évolution, les aînés et leur famille contribuent par le fait même à redéfinir les milieux de travail, le concept de la retraite ainsi que le contexte économique global. Afin de mieux comprendre la nature des liens qu’entretiennent les aînés avec le budget familial, l’Institut Vanier a produit un document intitulé Le budget de la famille moderne : les aînés au Canada, qui réunit un éventail de statistiques issues de sources diverses à propos des aînés et de leur bien-être économique, notamment en ce qui concerne l’emploi, le revenu, la retraite et l’endettement parmi cette tranche d’âge.
Quelques faits saillants…
- En 2016, l’âge moyen des Canadiens à l’heure de la retraite se situait à 63,6 ans, suivant une progression modérée, mais constante depuis 1998 (alors à 60,9 ans).
- Plus du tiers (36 %) des Canadiens en emploi considèrent les gains d’un emploi régulier au titre de leurs revenus éventuels à la retraite.
- En 2015, les trois dixièmes des aînés canadiens disaient tirer des revenus d’emploi, ce taux étant encore plus marqué chez les aînés inuits (46 %).
- En 2015, près d’un aîné sur sept vivait en fonction d’un faible revenu, soit presque quatre fois plus qu’en 1995. Parmi les aînés, la proportion était plus importante chez les femmes (17 % contre 12 % pour les hommes), chez les immigrants récents (22.2 %), ainsi que chez les personnes d’identité autochtone (21,5 %).
- En 2015, près d’un cinquième des aînés au Canada considéraient leurs frais de logement comme « inabordables », alors qu’ils y consacraient plus de 30 % du revenu total mensuel moyen.
- Près des quatre dixièmes des aînés interrogés au pays (37 %) prévoient léguer un héritage à leurs petits-enfants.
Cette publication bilingue sera régulièrement mise à jour en fonction des nouvelles données. Inscrivez-vous à notre infolettre mensuelle pour connaître les mises à jour et les autres nouvelles concernant les publications, les projets et les initiatives de l’Institut Vanier.
Publié le 30 novembre 2017