Principales conclusions d’une étude sur le bien-être de grands-parents transnationaux dont les enfants adultes et les petits-enfants vivent à Montréal, au Québec
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Le Canada accueille des personnes migrantes des quatre coins du monde. Or, dans bien des cas, les familles migrantes maintiennent des liens – parfois pendant de très longues périodes, voire de manière permanente – avec leurs parents ou leurs grands-parents qui sont demeurés dans leur pays d’origine.
La présente étude s’intéresse aux effets de la migration familiale sur le bien-être de 20 grands-parents habitant à l’extérieur du Canada, dont les enfants et les petits-enfants résident à Montréal, au Québec.
Elle permet d’enrichir notre compréhension de la structure des familles, soit l’une des composantes du Cadre sur la diversité et le bien-être des familles proposé par l’Institut Vanier.
Principales conclusions d’une étude sur l’expérience des familles migrantes confrontées à la détention
Conclusions d’une étude sur l’accompagnement intergénérationnel des mères chinoises au Canada
Amy est la fille de Lore, la petite-fille de Rae et l’arrière-petite-fille de Rita.
Elle est actuellement PDG du centre Les mères comptes Canada et a été auparavant directrice générale de la fondation Dress for Success Vancouver, directrice de l’engagement à la Minerva Foundation for BC Women, et consultante en développement et en gouvernance auprès d’organismes tels que la RBC Fondation, le Centre mondial du pluralisme et l’Association canadienne pour la santé mentale.
La volonté d’Amy de trouver des moyens concrets pour favoriser l’équité, l’inclusion économique et la prospérité de l’ensemble de la population influence tout ce qu’elle entreprend, y compris son travail bénévole. Elle exerce actuellement son second mandat à la présidence du Comité consultatif des femmes de la Ville de Vancouver, apportant son expertise au Conseil et au personnel en vue de renforcer l’accès et l’inclusion des femmes et des filles pour leur permettre de jouer un rôle actif dans les services de la Ville et la vie citoyenne. Elle a aussi occupé le poste de présidente de la fondation Dress for Success Canada et a reçu le prix Femmes de mérite du YWCA de Vancouver en 2023. Elle est membre du Banff Forum et de l’organisme WNORTH.
Amy et son mari ont habité dans plusieurs régions à travers le Canada et résident aujourd’hui avec bonheur et humilité sur les terres non cédées, ancestrales et traditionnelles des nations xʷməθkʷəy̓əm, Sḵwx̱wú7mesh et səlilwətaɬ, avec leurs animaux de compagnie et leur bibliothèque verdoyante.
À propos du centre Les mères comptent Canada
Les mères comptent Canada (MCC) est un organisme national qui se consacre à l’émancipation des mères à faible revenu et isolées sur le plan social en proposant des programmes novateurs, fondés sur des données probantes, qui favorisent l’éducation des jeunes enfants, renforcent les liens parents-enfants et facilitent l’intégration communautaire. Grâce à divers partenariats et actions de sensibilisation, le centre s’efforce de briser les cycles de la pauvreté et de l’isolement, en veillant à ce que les mères et leurs enfants réalisent leur plein potentiel et s’épanouissent dans des communautés accueillantes et inclusives. Lorsque les mères s’accomplissent, les enfants prospèrent et les communautés se fortifient.
Nicole Denier est sociologue et se spécialise dans le travail, les marchés du travail et les inégalités. Elle a dirigé des projets primés sur les liens entre la diversité familiale et les inégalités sur le plan économique, notamment des recherches sur le bien-être économique des personnes 2ELGBTQI+ au Canada et des immigrantes et immigrants en Amérique du Nord. Nicole est actuellement professeure agrégée en sociologie à l’Université de l’Alberta. Elle est codirectrice du programme de bourses pour les personnes en début de carrière du Work and Family Researchers Network et fait partie des comités de rédaction des revues Canadian Studies in Population et Canadian Review of Sociology/Revue canadienne de sociologie.
Simona Bignami est démographe et se spécialise dans les méthodes quantitatives et l’étude des dynamiques familiales. Elle porte un intérêt général à la relation entre l’influence sociale, la dynamique familiale et les conséquences et les comportements sur le plan démographique, ainsi qu’à la mesure dans laquelle les données empiriques permettent de comprendre cette relation. Ses travaux les plus récents s’attardent aux dynamiques familiales des personnes migrantes et des minorités ethniques, avec l’objectif d’améliorer leur évaluation à l’aide de données et de méthodes novatrices, en plus de mieux comprendre leurs répercussions sur les plans démographique et sanitaire. Ses recherches sur ces thèmes s’inscrivent dans une perspective comparative, allant des pays en développement aux pays développés. Bien que ses travaux soient principalement quantitatifs, elle a acquis une expérience dans la collecte de données d’enquête auprès de ménages, ainsi que dans la réalisation d’entretiens qualitatifs et l’organisation de groupes de discussion dans divers contextes.
Liv Mendelsohn, M.A., M.Ed., est directrice générale du Centre canadien d’excellence pour les aidants, où elle dirige des initiatives en matière d’innovation, de recherche, de politiques et de programmes visant à soutenir les personnes aidantes et les prestataires de soins au Canada. Leader visionnaire comptant plus de 15 ans d’expérience dans le secteur à but non lucratif, Liv est aidante depuis fort longtemps et vit elle-même avec un handicap. Son expérience en tant que membre de la « génération sandwich » alimente son aspiration envers la création d’un mouvement pour les personnes aidantes au Canada afin de changer la façon dont la prestation de soins est perçue, valorisée et soutenue.
Au cours de sa carrière, Liv a fondé et dirigé plusieurs organismes axés sur l’incapacité et la prestation de soins, notamment le Wagner Green Centre for Accessibility and Inclusion ainsi que le festival du film de Toronto ReelAbilities. Liv est présidente du comité consultatif sur l’accessibilité de la Ville de Toronto. Elle a reçu le Prix pour l’équité décerné par la Ville de Toronto et a été reconnue pour son leadership par la University College, l’Université de Toronto, l’organisme Enfants avenir Ontario et les centres communautaires juifs d’Amérique du Nord. Liv est agrégée supérieure de recherche au Massey College et diplômée du Mandel Institute for Non-Profit Leadership ainsi que du programme de bourses DiverseCity de la CivicAction Leadership Foundation.
À propos de l’organisme : Le Centre canadien d’excellence pour les aidants appuie et habilite les personnes aidantes et les prestataires de soins, favorise l’avancement des connaissances et la capacité d’agir dans le domaine des soins, et plaide en faveur de politiques sociales efficaces et visionnaires, tout en privilégiant une approche qui se veut à l’écoute des personnes ayant une incapacité. Notre expertise et nos connaissances, tirées des expériences vécues des personnes aidantes et des prestataires de soins, nous aident à faire campagne pour de meilleurs systèmes et un changement durable. Nous sommes plus qu’un simple bailleur de fonds; nous travaillons en étroite collaboration avec nos partenaires et nos bénéficiaires pour atteindre des objectifs communs.
Diane-Gabrielle Tremblay est professeure d’économie et de sociologie du travail, ainsi que de gestion des ressources humaines à l’Université TÉLUQ (Université du Québec). Elle a été nommée présidente de la Chaire de recherche du Canada sur les enjeux socio-organisationnels de l’économie du savoir en 2002 et directrice de l’Alliance de recherche universités-communautés (ARUC) sur la gestion des âges et des temps sociaux en 2009 (www.teluq.ca/aruc-gats). Elle a été nommée Membre de la Société royale du Canada (MSRC) ainsi que du Centre d’excellence de l’Université du Québec, en reconnaissance de la qualité de ses recherches et de ses publications. Ses travaux portent sur la conciliation travail-famille, l’organisation du travail (télétravail, cotravail) et l’aménagement du temps de travail. Diane-Gabrielle a publié de nombreux ouvrages, dont un manuel sur l’économie du travail, un manuel de sociologie du travail, trois livres sur le temps de travail et la conciliation travail-famille, ainsi que des articles dans diverses revues internationales.
Faits saillants d’une étude qui explore les effets du processus de migration sur le bien-être de la famille
Conclusions d’une étude sur les relations entre les membres des familles migrantes après la réunification familiale
Conclusions d’une étude sur l’expérience de la prise en charge des enfants chez les familles nouvellement établies au Canada
Rapport réalisé en vue de la réunion d’un groupe d’experts sur les mégatendances et les familles
Rapport final sur les conclusions du sondage « Les répercussions de la COVID-19 : Les mères réfugiées ou nouvellement établies au Canada ».
Téléchargez le document Coup d’œil sur la diversité familiale au Canada (février 2018).
Depuis plus de cinquante ans, l’Institut Vanier de la famille s’emploie à observer, à étudier et à analyser les tendances touchant les familles et la vie de famille au Canada. Dès la première heure, le constat a toujours été sans équivoque : la réalité des familles est à visages multiples, puisque leur diversité n’a d’égal que celle des gens qui les composent.
Et ce fut toujours le cas, peu importe que l’on s’intéresse aux familles du point de vue de leur structure, de leur identité familiale, de leur mode de cohabitation, de leur style de vie et de leurs réalités familiales, ou encore que l’on insiste sur les caractéristiques individuelles des membres de la famille, comme leurs antécédents ethnoculturels, leur statut d’immigrant, leur orientation sexuelle ou leurs aptitudes particulières.
En misant sur notre récente fiche infographique intitulée La diversité familiale au Canada (mise à jour au Recensement de 2016), notre nouvelle parution dans la série Coup d’œil sur les statistiques propose un portrait élargi et plus détaillé des familles modernes au Canada, et de certaines tendances qui contribuent à définir notre paysage familial dynamique et en constante évolution. À partir de notre analyse des données et des tendances actuelles, cet aperçu montre que la diversité demeure l’une des caractéristiques centrales de la vie familiale, qu’il s’agisse des familles d’hier et d’aujourd’hui ou de celles des générations à venir. Et cette réalité alimente le dynamisme de la société canadienne en pleine évolution.
Quelques faits saillants…
- Selon Statistique Canada, le Canada comptait 9,8 millions de familles de recensement en 2016.
- 66 % des familles au Canada comptent un couple marié, 18 % comptent un couple en union de fait, et 16 % sont des familles monoparentales, soit autant de structures familiales en perpétuelle évolution.
- Le Québec se démarque des autres provinces canadiennes en ce qui concerne la formation des couples et des relations, puisqu’on y retrouvait une plus forte proportion de couples en union de fait que dans le reste du Canada en 2016 (40 % contre 16 % respectivement) et moins de couples mariés (60 % contre 84 % respectivement).
- En 2016, le Canada comptait 1,7 million de personnes se réclamant d’identité autochtone, selon la répartition suivante : 58 % des Premières Nations, 35 % des Métis, 3,9 % des Inuits, 1,4 % d’une autre identité autochtone et 1,3 % d’identités autochtones multiples.
- En 2016, 22 % des Canadiens déclaraient être nés à l’étranger (comparativement à 16 % en 1961).
- En 2016, plus d’un cinquième des Canadiens (22 %) s’identifiaient à un groupe de minorité visible, dont les trois dixièmes étaient nés au Canada.
- Le Recensement de 2016 dénombre 73 000 familles formées d’un couple de même sexe; parmi celles-ci, 12 % ont des enfants à la maison.
- En 2016, le Canada comptait près de 404 000 ménages multigénérationnels, lesquels ont connu la plus forte croissance parmi tous les types de ménages depuis 2001 (+38 %).
- En 2011, 22 % des grands-parents inuits, 14 % des grands-parents des Premières Nations et 5 % des grands-parents métis vivaient sous le même toit que leurs petits-enfants, comparativement à 3,9 % chez les grands-parents non autochtones.
- En 2014, les personnes ayant au moins une incapacité représentaient le cinquième des Canadiens de 25 à 64 ans, et cette situation touchait davantage les femmes (23 %) que les hommes (18 %).
- En 2014, plus du quart des Canadiens interrogés (27 %) considéraient la religion comme étant « très importante » dans leur vie.
- Au Recensement de 2011 (plus récentes données disponibles), le quart des Canadiens interrogés n’avaient « pas d’appartenance religieuse » (contre 17 % en 2001).
Téléchargez le document Coup d’œil sur la diversité familiale au Canada (février 2018).