i

La famille compte: nouvelle section sur le travail des famillies, disponible dès maintenant

i

Families Count: new section on family work now available
La famille compte: nouvelle section sur le travail des famillies
, disponible dès maintenant

Coup d’œil sur la recherche : Expérience des Autochtones au terme de leur prise en charge au Manitoba


Faits saillants d’une étude sur la surreprésentation des enfants autochtones dans le système de protection de l’enfance au Canada

Télécharger le résumé (en français)

Télécharger le résumé (en cri)

En raison du colonialisme, de la discrimination et d’initiatives préjudiciables comme les pensionnats, les enfants autochtones sont largement surreprésenté·es dans le système de protection de l’enfance au Canada. Et la transition au terme de la prise en charge est nettement plus ardue pour les jeunes autochtones que pour leurs pairs non autochtones.

Dans la présente étude, les chercheuses et chercheurs ont examiné le parcours de 17 jeunes Autochtones, notamment leur transition hors du système de protection de l’enfance et leur vie au terme de leur prise en charge.

Cette étude permet d’enrichir notre compréhension de l’identité des familles, soit l’une des composantes du Cadre sur la diversité et le bien-être des familles proposé par l’Institut Vanier.

Woodgate, R. L., Bennett, M., Martin, D., Tennent, P., Sandy, C., Plaut, S., Legras, N., Bell, A., et Lys, J. (16 juillet 2024). Alone, lost and unprepared by the system: Indigenous care leavers’ experiences of aging out of child welfare care in Manitoba. International Journal of Child, Youth and Family Studies, 15(2), 94-128. https://doi.org/10.18357/ijcyfs152202422045


La réalité des mères travailleuses-navetteuses (Families, Mobility, and Work)

Résumé d’un chapitre sur les répercussions du travail par navettage aéroporté (« fly-in, fly-out ») en lien avec la maternité

9 novembre 2022

Dans le chapitre « A Juggling Act: Mothering While FIFO » (Être mère et travailleuse‑navetteuse : une véritable prouesse), les auteures Griffin Kelly, Maria Fernanda Mosquera Garcia et Sara Dorow, Ph. D., posent un regard sur la réalité et la résilience des « mères travailleuses‑navetteuses ». Elles mettent en relief l’expérience du rôle de mère chez ces femmes qui doivent régulièrement faire la navette aérienne jusque dans l’Ouest canadien (en Alberta et en Colombie-Britannique) pour y travailler. Comme en témoignent les quatre récits qu’elles mettent en lumière, ces conditions engendrent diverses difficultés au fil de la vie pour les femmes qui veulent devenir mères ou qui le sont déjà.

Ce chapitre constitue l’une des nombreuses contributions au livre Families, Mobility, and Work, un recueil d’articles et d’autres produits de connaissance basés sur les travaux de recherche du Partenariat en mouvement. Publié en septembre 2022 par les presses universitaires de l’Université Memorial, cet ouvrage est maintenant disponible en version imprimée, en format électronique ainsi que gratuitement, en libre accès, sur son site Web.

« Quand on est travailleuse-navetteuse, il faut savoir gérer le “soi” qui appartient au campement et l’autre qui reste à la maison, mais les responsabilités maternelles créent des conflits et des obstacles entre ces deux réalités, notamment lorsque l’on tente d’entrevoir l’avenir au-delà des rôles liés au travail et à la maternité. […] ce stress et ces ajustements surviennent dans des espaces-temps distincts où s’entremêlent les impératifs des cycles de croissance-décroissance, et sollicitent encore davantage les réseaux de soins majoritairement féminins, en faisant souvent appel aux mères de ces travailleuses-navetteuses. » [traduction] – Griffin Kelly, Maria Fernanda Mosquera Garcia et Sara Dorow, Ph. D.

Accédez au livre Families, Mobility, and Work (en anglais seulement)

Résumé du chapitre

Il n’existe que peu d’études sur la réalité des femmes de métier en situation de mobilité pour le travail, encore moins à propos des répercussions de cette mobilité sur leur vie de famille (sauf peut-être les travaux récents de Nagy et Teixeira, 2020). Certaines études se sont penchées sur la réalité des femmes, des familles et des mères dans le contexte du navettage aérien pour le travail (« fly-in fly-out »), en se concentrant toutefois sur les épouses de travailleurs-navetteurs (Kaczmarek et Sibbel, 2008; Swenson et Zvonkovic, 2016). La situation des travailleuses-navetteuses employées comme professionnelles ou dans des campements n’a quant à elle été abordée que dans une certaine mesure. Notre rapport est axé sur les constatations de deux études actuelles sur les femmes de métier, principalement dans le secteur des sables bitumineux albertains, en vue de dépeindre la réalité associée au « rôle de mère chez les travailleuses-navetteuses ». Nous proposons quatre mises en situation afin d’illustrer et de personnaliser les difficultés et l’exclusion vécues par certaines travailleuses-navetteuses du secteur de l’extraction dans l’Ouest du Canada, et ce, à différents stades : durant la grossesse au travail, avec de jeunes enfants à élever, et dans le cadre de conflits sur la garde des enfants. Ces récits témoignent de l’importance de s’intéresser aux politiques et aux pratiques des employeurs qui peuvent faire obstacle au travail de ces travailleuses-navetteuses.

À propos des auteures

Griffin Kelly est diplômée du programme de maîtrise du Département de sociologie de l’Université de l’Alberta, où elle a rédigé une thèse sur la réalité des femmes de métier et le harcèlement sexiste parmi les travailleurs des sables bitumineux de l’Alberta.

Maria Fernanda Mosquera Garcia est étudiante à la maîtrise en sociologie de l’Université de l’Alberta. Ses travaux de recherche sont axés sur les réalités liées au déplacement forcé des Latino-Américains et à leur établissement au Canada. Elle agit également à titre d’adjointe de recherche dans le cadre du projet sur la mobilité pour le travail et la santé mentale. Elle a par ailleurs participé au « Prison Project » de l’Université de l’Alberta comme adjointe de recherche.

Sara Dorow, Ph. D., M.A., B.A., est professeure et présidente du Département de sociologie de l’Université de l’Alberta, où elle enseigne et mène des recherches dans divers domaines, notamment la mobilité, la migration, la famille, le travail et le genre, en misant sur des méthodes qualitatives et une approche multidimensionnelle. Elle a dirigé l’équipe albertaine responsable du Partenariat en mouvement dans le cadre de ses travaux de longue date sur la dimension sociale associée à l’exploitation des sables bitumineux dans la région. Ses travaux de recherche antérieurs ont aussi porté sur la famille, la race et le genre en lien avec l’adoption internationale.

Les grands-parents qui viennent en aide aux familles touchées par la mobilité pour le travail (Families, Mobility, and Work)

Résumé d’un chapitre portant sur la mobilité pour le travail et les relations intergénérationnelles

25 octobre 2022

Dans Families, Mobility, and Work – un recueil récemment publié par les presses universitaires de l’Université Memorial qui se penche sur les interrelations entre la vie familiale et la mobilité pour le travail – les chercheurs Christina Murray, B.A., inf. aut., Ph. D., Doug Lionais, Ph. D., et Maddie Gallant, B. Sc. inf., inf. aut., présentent des réflexions sur l’expérience familiale intergénérationnelle de cette réalité migratoire au Canada atlantique.

Leur chapitre « ʺAbove Everything Else I Just Want to Be a Real Grandparent”: Examining the Experiences of Grandparents Supporting Families Impacted by Mobile Labour in Atlantic Canada » (« Je cherche avant tout à être un vrai grand-parent » : Regard sur l’expérience des grands-parents qui soutiennent les familles touchées par la mobilité pour le travail au Canada atlantique) met en relief les conclusions d’une étude qualitative portant sur les possibilités et les défis avec lesquels doivent composer les grands-parents qui viennent en aide aux plus jeunes générations, dont au moins un des parents est appelé à parcourir de longues distances ou se voit séparé de sa famille en raison de son travail.

Ce chapitre constitue l’une des nombreuses et enrichissantes contributions au livre Families, Mobility, and Work – un recueil d’articles et autres produits de connaissance basés sur les travaux de recherche du Partenariat en mouvement. Publié en septembre 2022 par les presses universitaires de l’Université Memorial, ce livre est maintenant disponible en version imprimée, en format électronique ainsi que gratuitement, en libre accès, sur leur site Web.

« Trois thèmes dominants ont pu être dégagés des défis recensés par les grands-parents ayant participé à l’étude : des responsabilités et des rôles accrus; un conflit entre la vision idéalisée ou anticipée du rôle de grand-parent et de la vie de retraité, et ce qu’ils vivent en réalité; ainsi que les défis liés à la négociation des relations avec les autres membres de la famille élargie. » [traduction] – Christina Murray, Doug Lionais et Maddie Gallant

Accédez au livre Families, Mobility, and Work (en anglais seulement)

Résumé du chapitre

Jusqu’à tout récemment, les études sur la migration interprovinciale des travailleurs au Canada se sont peu attardées à la réalité des membres de la famille qui demeurent au foyer. Le projet Tale of Two Islands (L’histoire de deux îles), une étude narrative pluriannuelle, s’est intéressé aux répercussions des longs déplacements pour le travail, entre l’Île du Cap-Breton et l’Île-du-Prince-Édouard (Î.-P.-É.) et l’Ouest canadien, sur les membres des familles intergénérationnelles, notamment les travailleurs, leurs conjoints ou conjointes et les grands-parents. Dans le cadre de cette étude, des entretiens individuels sous forme de conversations ont été réalisés avec les membres de 10 familles intergénérationnelles de l’Î.-P.-É. et du Cap-Breton, notamment avec 13 grands-parents. Trois groupes de discussion, dont un avec des grands-mères (N12) et un autre avec des grands-pères (N5), ont été organisés à l’Î.-P.-É. Ce chapitre examine les possibilités et les défis avec lesquels doivent composer les grands-parents touchés par la migration interprovinciale des travailleurs ainsi que leurs réflexions quant aux conséquences sur leur vie quotidienne. Parmi les principaux thèmes qui sont ressortis des entretiens et des groupes de discussion, on retrouve les multiples rôles et responsabilités qui incombent aux grands-parents qui s’efforcent de soutenir leurs enfants et leurs petits-enfants adultes touchés par la mobilité pour le travail; le contraste entre leur idéal de grands-parents et ce qu’ils vivent en réalité; ainsi que les pressions familiales et financières qu’ils subissent. Les groupes de discussion réunissaient de nombreux grands-parents affirmant désormais s’occuper de leurs petits-enfants à temps plein en raison de problèmes de santé mentale et de consommation chez les parents, généralement liés à cette migration professionnelle. Le chapitre met en relief les difficultés évoquées, en plus de formuler certaines recommandations en quête de solutions.

À propos des auteurs

Christina Murray, B.A., inf. aut., Ph. D., est professeure agrégée de la Faculté des sciences infirmières de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard. Sa pratique des soins infirmiers met l’accent sur la santé publique et le développement communautaire. Depuis 2015, elle dirige un programme de recherche narrative concertée et interdisciplinaire axé sur la migration des travailleurs et son incidence sur la santé des particuliers, des familles et des communautés. Elle a participé, à titre de chercheuse principale, à l’étude Tale of Two Islands ainsi qu’au projet de sensibilisation communautaire Families, Work and Mobility, et dirige actuellement un projet axé sur les grands-parents qui élèvent leurs petits-enfants à l’Île-du-Prince-Édouard. Mme Murray a également été lauréate du prix Mirabelli-Glossop 2018 de l’Institut Vanier.

Doug Lionais, Ph. D., est professeur agrégé à la Shannon School of Business de l’Université du Cap-Breton; il enseigne au programme de maîtrise sur le développement économique communautaire. Il a obtenu un doctorat en géographie économique de la Durham University (Royaume-Uni) après avoir obtenu un B.A.A. de l’Université du Cap-Breton. Ses travaux de recherche ont pour but de comprendre les processus menant au développement inégal et à l’appauvrissement des communautés, le développement économique local et régional, ainsi que les formes de pratiques économiques alternatives susceptibles de contrer l’appauvrissement.

Maddie Gallant, B. Sc. inf., inf. aut., est une infirmière diplômée en obstétrique et une ardente défenseure des pratiques fondées sur des données probantes, qui milite envers l’amélioration de l’expérience et du sort des patients dans tous les secteurs des soins de santé. Elle a participé à l’étude Tale of Two Islands en tant qu’adjointe de recherche tout au long du processus. Elle continue aujourd’hui le dépouillement des données mises au jour par l’étude, afin de communiquer et de transmettre les conclusions importantes à d’autres professionnels de la santé, dans l’espoir d’améliorer les soins aux patients au bénéfice des familles touchées par la mobilité liée au travail.