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La famille compte: nouvelle section sur le travail des famillies, disponible dès maintenant

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Families Count: new section on family work now available
La famille compte: nouvelle section sur le travail des famillies
, disponible dès maintenant

Objectif de développement durable 2:

Faim « zéro »

1:52

Objectif 2 – Faim « zéro »

Vidéo disponible en anglais seulement.

L’insécurité alimentaire est intimement liée à la santé et au bien-être économique des familles, ainsi qu’au développement social en général. Les familles en situation d’insécurité alimentaire sont plus susceptibles d’éprouver des effets néfastes sur leur santé et leur bien-être, notamment une mobilité restreinte et des troubles chroniques, une mauvaise santé mentale et physique ainsi qu’une détresse psychologique.

L’insécurité alimentaire a des répercussions non seulement sur les personnes, mais aussi sur les familles et les collectivités, en plus d’entraîner des coûts considérables pour le système de santé – le manque de nourriture est une question qui touche à la fois le bien-être familial et la santé publique. L’objectif Faim « zéro » vise donc à éliminer la faim, à assurer la sécurité alimentaire, à améliorer la nutrition et à promouvoir l’agriculture durable.

Prévalence de l’insécurité alimentaire

  • En 2021, 16 % des ménages des 10 provinces au pays avaient connu un certain niveau d’insécurité alimentaire au cours des 12 mois précédents, cette proportion allant de 13 % au Québec à 20 % en Alberta (source).

  • Selon les données les plus récentes sur les territoires, en 2017-2018, 57 % des ménages du Nunavut dénotaient un certain niveau d’insécurité alimentaire et près de la moitié de ces ménages étaient en situation d’insécurité alimentaire grave (source).
  • En 2021, près du quart (24 %) des 5,8 millions de personnes au Canada en situation d’insécurité alimentaire étaient des enfants de moins de 18 ans (source).
  • En 2018, 1 enfant ou jeune de moins de 18 ans sur 4 (23 %) disait aller au lit ou à l’école le ventre vide à l’occasion parce qu’il n’y avait pas assez à manger à la maison (source).
Food insecurity and vulnerable households
  • En 2021, près de 4 ménages monoparentaux dirigés par des femmes sur 10 (38 %) étaient en situation d’insécurité alimentaire, comparativement à 16 % des ménages formés de couples avec enfants (source).
  • En 2021, 26 % des ménages locataires étaient touchés par un certain degré d’insécurité alimentaire, contre 11 % des ménages propriétaires (source).
  • En 2021, les taux d’insécurité alimentaire dans les 10 provinces étaient disproportionnellement plus élevés chez les Autochtones vivant hors réserve (31 %), les Arabes et les Asiatiques de l’Ouest (28 %), les personnes noires (22 %), les Asiatiques de l’Est et du Sud-Est (20 %), les Asiatiques du Sud (20 %) et les personnes se réclamant d’une identité raciale/culturelle « autre/multiple » (26 %), comparativement à 13 % des personnes blanches ou ne faisant partie d’aucune minorité visible (source).
  • À l’automne 2021, 57 % de la population étudiante de niveau postsecondaire disait souffrir d’insécurité alimentaire. Les taux étaient beaucoup plus faibles chez ceux et celles qui vivaient avec leur famille (22 %) et beaucoup plus élevés chez les familles monoparentales (83 %) [source].
Budget de la famille et sécurité alimentaire
  • En 2021, les taux d’insécurité alimentaire variaient sensiblement en fonction de la principale source de revenus du ménage, qu’il s’agisse de l’aide sociale (63 %), de prestations liées à la COVID (42 %), de l’assurance-emploi (39 %), de pensions publiques pour personnes âgées (15 %), de revenus issus d’un salaire ou d’un travail indépendant (14 %) ou de pensions de retraite privées (4 %) [source].
  • En 2017-2018, le taux d’insécurité alimentaire était pratiquement trois fois plus élevé pour les ménages dont le revenu avant impôt se situait dans le décile inférieur (36 %), comparativement à la moyenne nationale (13 %) [source].